Le président Nicolas Sarkozy a rendu hommage, ce vendredi à Ajaccio, aux forces de sécurité et aux magistrats pour leur action en Corse, faisant état de « la baisse constante des faits de délinquance » dans l’île, en proie à une série de faits violents survenus ces derniers jours.
« Le nombre des attentats et d’assassinats, toujours trop élevé, a considérablement diminué », a déclaré Nicolas Sarkozy à l’issue d’une réunion de travail sur le thème de la sécurité à la préfecture de Corse, en présence des ministres de l’Intérieur, Claude Guéant, et de la Justice, Michel Mercier.
Quelques jours après un attentat qui a fait un mort à Ajaccio et un double assassinat en Haute-Corse, il a déploré ces « règlements de comptes violents » mais souligné que les autorités étaient engagées dans « une action extrêmement dynamique ». « Rien ne sera laissé de côté. Les coupables seront arrêtés, déférés devant la justice et punis. Que personne n’en doute », a-t-il dit.
Evoquant « une nouvelle génération de délinquants, sans culture politique ou autre, d’une très grande violence », il s’est engagé à leur adresser « une réponse extrêmement forte ». « La violence, a-t-il dit, ne fait pas partie d’une culture » et face à un « niveau de détention des armes (qui) est intolérable », il a annoncé une « action systématique » pour conduire à « une tolérance zéro », déplorant « la présence d’armes légales dans trop de familles en Corse ».
Soulignant que la police, la gendarmerie et la justice ont les « moyens nécessaires » pour agir en Corse, où « 16 millions d’euros d’actifs ont été saisis depuis quatre ans », il a déclaré qu’il « faut protéger tout secteur qui se développe, comme le tourisme, des tentations mafieuses ».
A son arrivée à la préfecture, M. Sarkozy avait déposé une gerbe sous la plaque à la mémoire du préfet Claude Erignac, assassiné en 1998 à Ajaccio. Dans ses habits de candidat à la présidentielle, il devait ensuite visiter une conserverie près d’Ajaccio, puis tenir en fin d’après-midi une réunion publique au palais des congrès. Lefigaro.fr
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