Il y a, d’une part, la réforme générale des politiques publiques qui ne leur prédit rien de bon. Il y a ensuite le contenu d’un contrat de plan 2012-2016 pour l’ONF dans lequel ils perçoivent une atteinte au service public qu’ils sont censés apporter aux citoyens.
À l’évidence, les agents de l’ONF nourrissent de sérieuses craintes. Elles s’expriment aujourd’hui par la voix de l’intersyndicale de l’établissement*.
Dans le viseur de ses représentants, « L’État qui se désengage, la direction générale de l’ONF qui a basé la répartition des moyens humains et financiers sur des critères choisis unilatéralement, sans concertation avec les représentants du personnel et sans prise en compte des spécificités régionales ».Les personnels mesurent d’ores et déjà les effets. « Cela se traduit par une réduction drastique des effectifs »,regrette Laurent Delannoy. « En Corse, nous étions 145 en 1986, nous serons 82 en 2016. D’ici la fin du contrat, dans 4 ans, nous aurons perdu encore 25 postes »,précise Dominique Nicolini.
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