Voici le texte envoyé dès dimanche soir à la rédaction de Corse-Matin en guise réponse à l’article honteux de Jean-Marc Raffaelli. « Suite aux graves propos tenus par M. Raffaelli dans le Corse Matin du 8 Avril 2012 nous tenons aujourd’hui à porter un certains nombre de précisions.
Bastia 1905 est une structure regroupant plus de 300 membres cartés et un millier de sympathisants qui rejoignent la tribune Petrignani les soirs de match. Dans nos rangs nous sommes fiers de pouvoir dire que toutes les tendances politiques sont représentées, mais qu’elles sont aussi capables de s’effacer dans l’intérêt supérieur du club.
La diversité politique des personnes que nous avons eu à combattre en 7 ans d’existence dans le dossier du stade ou même de la gestion du club est là pour en témoigner. Les accusations de « motivations politiciennes » sont donc inopérantes mais malgré tout dérangeantes.
Non pas pour notre image, mais tout simplement car elles nous détournent du débat de fond. Si il y a « des tensions au-delà du raisonnable » sur ce dossier c’est simplement parce que nous faisons face à un mépris totalement incompréhensible de la part des élus de la CAB.
Nous tenons à rappeler que le 25 Février 2011, alors que nous étions bien loin de toute campagne électorale nous avions adressé à la CAB une lettre on ne peut plus consensuelle où nous demandions simplement à être associé à la reconstruction de notre stade. Cette lettre, comme plusieurs autres que nous tenons à disposition de la presse, est restée sans réponse de la part de la CAB. Tout simplement car celle-ci estime que les utilisateurs n’ont pas leur mot à dire sur la reconstruction de Furiani.
Et c’est dans cette même logique que la CAB ne veut pas associer le SC Bastia à la gestion du stade. Ce qui a eu pour conséquence le clash avec l’équipe dirigeante. »
Au nom de quoi la légitime revendication de voir les utilisateurs (clubs et supporters) associés à la maitrise d’ouvrage devrait-elle s’arrêter parce qu’il y a une période électorale ?
C’est justement ceux qui demandent des trêves pendant les élections qui ont des « motivations politiciennes ».
Par ailleurs, comment M. Raffaelli peut-il imputer l’état de Furiani au « comportement des supporters » ?
Est-ce la faute des supporters si le parking de la Est qui aura couté 500 000 euro (hors foncier) est totalement inutilisé car inaccessible ?
Est-ce la faute des supporters si la CAB va devoir débourser 1,5 millions d’euro pour rénover les bureaux de la tribune Nord simplement parce que celle-ci a été couverte avec dix ans de retard ?
Est-ce la faute des supporters si la nouvelle tribune de presse est inopérante ?
Est-ce la faute des supporters si Furiani est le seul stade au monde où les pylônes d’éclairage se trouvent en plein milieu des tribunes ?
Est-ce la faute des supporters si ce stade est déjà obsolète avant même d’être terminé ?
Est-ce les supporters qui ont été épinglés en 2000 par la cour des comptes pour une mauvaise utilisation de l’argent public et des irrégularités dans les marchés publics ?
Est-ce les supporters qui ont oublié de réclamer les sommes indument payées à une entreprise condamnée par le Conseil de la Concurrence en 2006 ?
Les réponses sont tellement évidentes que nous ne pouvons accepter raisonnablement la critique.
Cet article de M. Raffaelli qui aurait pu s’intituler « il faut sauver le soldat Zuccarelli » ne résiste donc pas à l’analyse objective de la situation. La reconstruction de Furiani est une gabegie sans nom et le dire n’est pas faire de la politique. Élections ou pas, nous continuerons donc à nous battre de façon désintéressée et apolitique afin que le Sporting Club de Bastia ait un stade digne de son passé et à même de lui garantir un avenir.
Bastia1905
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