(Unità Naziunale – 10 février 2018 – 11h00) Jean-Luc Mélenchon s’est déclaré vendredi favorable sous conditions à l’inscription de la Corse dans la Constitution, mais uniquement via l’article 74, sur l’Outre-Mer, mettant cependant en garde contre un « démembrement de la République française » avec des statuts à la carte région par région.
Extrait de sa conférence de presse
« Avant tout, nous affirmons qu’il n’y a rien au-dessus de la souveraineté du peuple.
Il faut noter deux préalables à la réflexion : les nationalistes corses inscrivent leur action dans le cadre de la République française et ne sont pas dans la lutte armée.
La question posée par le résultat des récents votes en Corse (3 députés nationalistes sur 4) concerne tous les Français. Ce n’est pas le domaine réservé du Président.
Macron a dit qu’on pouvait mentionner la Corse dans l’article 72 qui est celui qui définit le mode d’administration de toutes les collectivités. Il y a danger.
Nous soupçonnons le Président de vouloir se servir de la #Corse comme cheval de Troie pour changer le statut de toutes les autres collectivité territoriales française.
Je mets en garde : la République française n’est pas une république fédérale. Sous prétexte de la Corse, on ne permettra pas le démembrement de la République française. Ne touchons pas l’article 72, l’article 74 nous semble plus cohérent.
La peine de prison est une peine de privation de liberté pas de bannissement. Donc oui, il faut le rapprochement des prisonniers.
Sur la question du statut de résident, il y a une autre solution : décider que le sol n’appartient à personne mais à la collectivité par exemple. On peut mettre plein d’idées sur la table.
Faire un discours aussi long pour ne rien dire, c’est un exploit. Ça sentait le Hollande.
Je n’ai jamais été hostile aux langues régionales, je suis pour leur enseignement. Mais je ne suis pas d’accord pour que des affaires de justice ou des contrats de travail soient écrits en langue régionale. »
Sur Twitter
Produit CORSU E RIBELLU
