Simon Renucci : « J’ai toujours défendu et appliqué l’idée que l’ensemble des politiques publiques devait prendre en compte le développement durable. C’est ce que nous avons fait à la ville d’Ajaccio, notamment avec la construction d’écoles HQE ou la mise en place de l’Opération Grand site Sanguinaires-Parata. »
La Communauté d’Agglomération a également tenu un rôle de premier ordre sur toutes les questions énergétiques (Bassins de rétentions, Agenda 21 communautaire, assisses du développement durable…). Cela me donne une légitimité incontestable pour poursuivre notre action au cœur du parlement.
Le développement durable levier d’action des politiques publiques
Alors que le Grenelle de l’environnement I avait été adopté à la quasi unanimité, le Grenelle II n’aura été qu’une énième loi d’affichage, peu ambitieuse. Les renoncements y sont en effet très nombreux et certains on été pontés du doigt par le groupe de travail du Plan bâtiment Grenelle. Il est donc urgent innover dans la méthode et dans l’action !
En Corse, nous savons combien la qualité de vie dépend aussi, en grande partie de l’environnement, de sa préservation et de sa valorisation. Nous avons aujourd’hui une responsabilité historique pour faire face aux défis du changement climatique, aux enjeux environnementaux de demain ! Le changement climatique passe par la réduction massive des émissions de carbone générées par notre système économique. C’est une ardente obligation qui pèse sur les épaules des décideurs publics : nous devons dès maintenant poser les bases d’une nouvelle économie indépendante du pétrole, du gaz et du charbon.
Dans ces conditions, je crois absolument essentiel de mettre en place dès 2012 un plan de transition énergétique centré sur le développement des énergies renouvelables. Parce que l’énergie la moins chère est encore celle que l’on n’utilise pas, je souhaite placer l’efficacité énergétique au cœur des politiques publiques de logement, de transport et d’aménagement de la Corse. Il sera indispensable de relancer le processus sur le GALSI, trop longtemps repoussé
Défendre notre agriculture
Durant l’examen du projet de loi de l’économie : la LME, j’ai dénoncé le manque d’ambition de ce texte, notamment sur les insuffisances de moyens alloués à l’enseignement agricole. Cette loi ne répond en rien aux attentes de nos agriculteurs. C’est pour cela qu’il faut organiser une grande concertation avec l’ensemble des responsables agricoles insulaires pour : répondre de manière ambitieuse et concrète aux problèmes d’installation rencontrés par les jeunes agriculteurs, organiser le pluralisme syndical, promouvoir les produits sous signes officiels de qualité, développer les circuits de proximité…
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