« Je me réjouis d’apprendre que le Président de la République ait choisi la voie de la sagesse en refusant de renouveler le permis de recherche d’hydrocarbures dans une zone en partie protégée de la Méditerranée.
J’avais été le premier député à prendre position contre le renouvellement de ce permis par le biais d’une question écrite posée au gouvernement le 25 octobre 2011. La réponse peu claire du gouvernement avait alors suscité l’émoi de nombreuses associations œuvrant dans la sauvegarde et la protection de l’environnement.
Je souhaite aujourd’hui saluer le travail de ces associations et la mobilisation des élus dans cet important dossier qui trouve une issue favorable. La protection de la Méditerranée, joyau inestimable et patrimoine de l’humanité, est une impérieuse nécessité.
Je rappelle que le permis exclusif d’exploration initialement accordé en 2002 à la société texane TGS-Nopec puis repris en 2005 par la société britannique Melrose Mediterranean Limited couvre une zone très sensible plus grande que la taille de la Corse. Cette zone de prospection pétrolière est adossée à plusieurs aires marines et littorales protégées où des dizaines d’espèces sont classées vulnérables ou en danger.
J’ai toujours milité pour que l’équilibre entre développement et protection de l’environnement soit notre ligne de conduite. Plus que jamais, il est de notre devoir de résister face à ce genre de risque. L’incident de la plateforme Total en mer du nord en est un malheureux exemple. Nous avons une responsabilité historique pour défendre et protéger notre Terre. Je suis heureux que ce risque insensé de polluer un tel espace, qui brille par son exceptionnelle singularité, s’éloigne. Notre environnement n’a pas de prix. Je maintiendrai ma vigilance et je continuerai à rester mobiliser avec d’autres pour la protection de notre environnement. «
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