(Unità Naziunale – 9 février 2018 – 10h00) Ajaccio a été le cadre choisi par le nouveau président pour mettre en scène son nouveau discours à la nation et soigner une côte de popularité déjà bien entamée.
Ce qui devait être un moment de recueillement s’est transformé en western spaghetti à une génération de distance. Étaient réunis par le casting élyséen tous les fantasmes du mythe de la France éternelle, de Jeanne Hachette à Denfert-Rochereau.
Les rejetons des dynasties de bachagas corses avaient couru à la fête pour voir comment la tête de la pyramide jacobine allaient venger l’humiliation subie en décembre et ramener les choses à leur ordre immuable.
Entendre Chevènement déclarer que les élections avaient été perdues par la faute de l’État – pourquoi d’ailleurs ne pas les refaire ?- ça vous regonfle un pro de la pulitichedda, pas besoin d’EPO…
Et quand le chef de l’État prit la parole un frisson de fièvre républicaine traversa la foule en extase. C’était Saint Dominique à Monségur, « tuez les tous et Dieu reconnaitra les siens »
Voilà donc rassurés ceux qui avaient mal compris le discours de Furiani , les promesses n’engagent que ceux qui les croient et qui pourrait être assez fou pour préférer Rocard à Pasqua.
Tout sera donc comme avant sans que rien ne change. A quand un patron de caboulot à la tête de l’Assemblée de Corse ?
‘Ghjacumu Faggianelli