Et si elle savait que c’était déjà plié ? Et si elle avait conscience qu’elle ne réussira pas à figurer au second tour et ainsi déstabiliser le pouvoir en place ? Et si, finalement, elle avait compris que 2012 ne serait pas son année, parce que marginalisée par Nicolas Sarkozy, parce que chahutée par Jean-Luc Mélenchon qui chasse sur ses terres, parce que le discours du Front national ne séduit pas/plus tout simplement ?
À trois semaines du premier tour de la présidentielle, Marine Le Pen cherche comment relancer une campagne épuisante et longue. Et double. Depuis dix-huit mois, elle passe son temps sur les routes du pays, d’abord afin de convaincre ses militants qu’elle est la meilleure pour succéder à son père à la tête du parti, ensuite pour persuader les Français que son programme tient la route, que ses propositions sont réalistes et qu’elle peut incarner le changement.
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