– NON à la coofficialité de la langue corse, pourtant votée à une très large majorité par l’Assemblée de Corse le 29 juillet dernier !
– NON au transfert de la compétence fiscale, et donc au maintien des arrêtés Miot, cette question étant uniquement susceptible d’être abordée dans le cadre d’une réforme encore une fois générale et qui ne tient pas compte de nos acquis historiques.
– NON à toute évolution institutionnelle, la Corse étant promise au même traitement que l’ensemble des régions françaises.
– NON à la réforme constitutionnelle, ceci alors même que le Président du Conseil exécutif de Corse , interrogé par FEMU A CORSICA dans le cadre d’une question orale posée à l’Assemblée de Corse le (mettre la date), avait clairement indiqué que celle-ci était indispensable pour concrétiser les réformes sur lesquelles l’Assemblée travaille depuis deux ans.
– PAS DE RÉPONSE officielle à notre lettre ouverte aux candidats, particulièrement concernant la reconnaissance juridique du peuple corse et la nécessité d’engager un règlement politique de la question corse.
François Hollande méprise donc ouvertement une force politique qui, lors des dernières élections, a recueilli les suffrages de plus d’un Corse sur quatre.
Plus grave encore, il déçoit toutes celles et tous ceux qui, bien au delà des seuls nationalistes, pensaient qu’il pouvait incarner l’espoir d’un véritable changement et l’alternative à une situation de blocage et de conflit dont les Corses veulent sortir.
François Hollande est-il bien informé de la situation politique corse ? S’est-il laissé abuser par la frange la plus conservatrice de ses soutiens locaux, dont les conceptions rétrogrades sont aux antipodes de ce que veut la grande majorité des Corses ? Il lui reste un mois pour, s’il le souhaite, faire évoluer son discours de candidat sur la Corse.
En ce qui concerne Femu a Corsica, nous restons plus que jamais persuadés que seul le rapport de force politique peut conduire l’Etat à prendre en compte les aspirations de la Corse. Nous appelons donc les Corses à se mobiliser dès le mois de juin prochain pour soutenir nos candidats à l’élection législatives et ainsi permettre l’élection de députés nationalistes corses à l’Assemblée nationale.
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