(texte de la conférence de presse) Alors que le ministre de la justice est attendu en milieu de semaine prochaine, des dizaines de militants nationalistes continuent de croupir dans les prisons françaises au mépris des propres lois du ministre :
– 9 prisonniers politiques dont le dossier est clos se sont vus refuser leur rapprochement en dépit de la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009
– Plusieurs prisonniers condamnés en début d’année comme Thierry Casolasco et Thierry Gonzales ne bénéficient toujours pas de leur rapprochement. Pire, La famille de Thierry Gonzales nous a avertis que le directeur de la prison de Fleury bloquait depuis des mois 14 demandes de parloirs.
– Pour les autres condamnés à de longues peines nous attendons la fin du procès Colonna pour voir si les promesses seront tenues. Engagements à minima puisqu’une partie du Commando en est exclue.
– Plusieurs patriotes Corses restent assignés à résidence sur le continent. Le maintien des liens familiaux et les conséquences financières de l’éloignement sont des problèmes énormes pour eux et leurs proches.
En résumé sur 28 patriotes corses pris en charges par l’Associu Sulidarità :
– 2 sont assignés à résidences
– 5 sont incarcérés en France avec des dossiers ouverts
– 9 sont incarcérés en France avec instruction close et refus de rapprochement
– 6 sont condamnés et non rapprochés
– Seulement 6 sont incarcérés à Borgu
Depuis quelques mois, la nouvelle direction de la maison d’arrêt de Borgu met la pression sur les détenus et les surveillants afin d’y faire régner un climat délétère pour expliquer que la prison ne peut plus accueillir des prisonniers rapprochables. Le parquet de Paris a également refusé le retour de 9 prévenus (instructions closes) au nom de l’équité de traitement entre prévenus……………
Mr Mercier, nous vous le disons, ce ne sont pas quelques rapprochements qui régleront le problème. En Corse comme en français : TUTTI é SUBITU, tous et tout de suite. C’est notre exigence et notre droit.
Assez de palabres et de visites, que ce soit en détention ou en aménagement de peines, l’ensemble des patriotes doivent rentrer.
Quand aux places, aux difficultés techniques et juridiques, ce ne sont que des arguties destinées à garder des « otages » dans un conflit qui nous opposent.
Sur le site du ministère de la Justice ont peut lire à Propos de CASABIANDA :
Le centre de détention est situé sur la commune d’Aléria, à 75 km de Bastia, sur la côte orientale de la Corse. Il est implanté sur un domaine d’une superficie de 1480 ha et d’un pourtour d’environ 20 km. Sa vocation est essentiellement agricole avec des productions forestières, céréalières, laitières et animales. De par ses structures, son fonctionnement, son organisation, l’établissement pénitentiaire est unique en France. C’est en effet un établissement dit « ouvert » sans mur d’enceinte. Un centre de détention accueille les condamnés d’un an et plus considérés comme présentant les perspectives de réinsertion les meilleures. A ce titre, les CD ont un régime de détention principalement orienté vers la resocialisation des détenus.
Ce qui est possible pour tous les délinquants sexuels (dont Emile Louis à une époque) est refusé aux patriotes corses.
Nous le disons et le répétons, une décision politique doit-être prise : le rapprochement. Cette voie de l’apaisement est la seule qui permettra de construire la paix.