Le chef de l’État achèvera le défilé des candidats en visite dans l’île. Il effectuera un déplacement éclair. Cette semaine, c’est Nicolas Dupont-Aignan et François Bayrou qui rencontrent les électeurs corses. Dix, douze, treize, dix-huit…
Ce ne sont pas les chiffres du quarté dans l’ordre, mais les dates probables retenues par l’Élysée pour le voyage officiel du candidat-président. Depuis quelques jours, le curseur bouge sur le calendrier en fonction de l’actualité. Attaqué par son rival du PS sur un de ses thèmes favoris, la sécurité, dans sa région préférée, la Corse, Nicolas Sarkozy aurait souhaité avancer son déplacement.
Il faut dire que, samedi à Ajaccio, François Hollande a enfourché le cheval de bataille de la droite en prenant la Corse – la région d’Europe qui connaît le plus grand nombre d’homicides par rapport au nombre d’habitants – comme exemple de l’échec de la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy. Le chef de l’État n’a pas réagi « à chaud » à ces déclarations. Il réserverait sa réponse aux insulaires.
Donc, on prépare la riposte en annonçant une résonance particulière à ce voyage. Dans un premier temps, la visite de Nicolas Sarkozy était programmée entre le 16 et le 18 avril, dans la foulée de son déplacement sur la Côte d’Azur, mais la sécurité dans l’île de Beauté remontant sur le devant de la scène, le candidat de droite aurait anticipé son voyage d’une semaine.
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