Réanimé après avoir été placé sous perfusion à l’hôpital de Grasse, Guy Orsoni a arraché ses tuyaux et est retourné dans sa cellule en prison. Après 44 jours de grève de la faim, il a perdu 19 kg.
Mardi, à Paris, sous les portraits d’Émile Zola et Alfred Dreyfus, au siège de la Ligue des droits de l’homme, les avocats et la mère de Guy Orsoni, Frédérique Campana ont fait face à la presse.
Il s’agit d’alerter sur le sort que la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille réserve à Guy Orsoni, mis en examen et incarcéré dans le cadre de trois instructions pour assassinats. « La ligue, explique Michel Tubiana, son président, ne se mobilise pas pour des cas de détention provisoire fussent-ils abusifs, c’est le contexte de la Jirs, qui dispose de pouvoirs d’exception, qui nous gêne. »
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