(Unità Naziunale publié le 24 janvier 2019) Il y a quelques temps à Portivechju, nous dénoncions les inscriptions systématiques des militants politiques au Fichier National des Interdits d’Acquisition et de Détention d’Armes (Finiada).
Cette inscription, outre le fait qu’elle participe à isoler sinon exclure d’un certain nombre de champs sociaux les personnes visées, contribue également à déstructurer sinon détruire des activités coutumières et culturelles de notre pays comme la chasse.
Didier Martinetti, ancien prisonnier politique corse, adhérent de notre collectif, se voit à son tour signifier cette mesure coercitive. Elle intervient dans un contexte global de poursuites répressives à l’encontre de notre démarche.
Nous assurons Didier de notre entier soutien autant fraternel que politique.
Nous rappelons aux autorités françaises concernées, et à leurs collaborateurs, que la meilleure de nos armes est idéologique et ne saurait souffrir d’aucune confiscation. Nous continuerons notre combat, avec la constante recherche des mobilisations et convergences populaires et patriotiques.
Un si po cuncipiscia un andatura di paci senza rigulamentu di u Prublema Puliticu Corsu. Par quissa ci voli ch’idda basti a riprissioni pulitica e ch’iddi sighini ricunisciuti i nosci dritti naziunali fra quali quiddu di scedda da par noi u nosciu avvena.
LIBARTÀ !
COLLECTIF d’ANCIENS PRISONNIERS POLITIQUES CORSES PATRIOTTI
23 janvier 2019