Une compagnie régionale peut-elle être le « cache sexe » du naufrage de la SNCM ? Selon le journaliste Alain Verdi, les plus cyniques pensent que oui. Les 22 et 23 Mars, l’assemblée de Corse dessine le futur service maritime Corse -continent français.
La vérité de la SNCM dérange-t-elle ?
Les élus se prononcent sur deux rapports de l’Office des Transports de la Corse. L’OTC propose de réduire le financement public au seul service des cargos mixtes. Spécialiste des complexes dossiers des transports aériens et maritimes, le journaliste Alain Verdi livre régulièrement à l’antenne et sur le site internet de France 3 Corse-Via Stella de précieux éléments d’analyse pour comprendre le dessous des cartes des nouvelles donnes qui inquiètent à juste titre les salariés insulaires.
Lire en particulier : http://corse.france3.fr/info/un-service-reduit-aux-cargos-73020263.html
Mais quand ce journaliste du service public s’interroge sur l’hypothèse d’une compagnie régionale, le retrait de Veolia Trandev et le silence de l’Etat, les questions qu’il pose dérangent tout le monde, y compris les dirigeants du syndicat STC Marins.
Dans un récent courrier adressé à la rédaction en chef de France 3 Corse-Via Stella, Alain Mosconi, secrétaire général du syndicat nationaliste STC Marins, s’en prend nommément au journaliste Alain Verdi et annonce son « boycott » pur et simple.
Au sein de France Télévision en Corse, les syndicats de journalistes dont le SNJ et la CFDT, ont immédiatement réagi à cette intolérable pression. Pour leur part, les journalistes CGT de France Télévision qui dénoncent également cette atteinte grave à la liberté de travail des journalistes, rappellent que « ce ne sont pas les syndicats, ni les partis politiques, ni les groupes de pression, ni les clans, ni les coteries qui ont à choisir les journalistes ».
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