Trop choqué, le témoin principal n’a toujours pas été entendu. Les résultats des investigations scientifiques et de l’autopsie qui sera pratiquée demain devraient apporter des précisions attendues
Corte est encore groggy 48 heures après cette nuit de jeudi à vendredi pendant laquelle Jean-Baptiste Baghioni a perdu la vie. Si l’impact sur les habitants de la cité paoline et sur la communauté étudiante n’est pas le même que lors du décès d’Antoine Casanova, chacun se demande comment un jeune homme a pu être abattu à proximité immédiate d’un bar largement fréquenté malgré l’heure tardive.
Les caméras n’ont rien capté de probant
Parmi les premiers témoignages recueillis, une chose est certaine : la soirée n’a guère fait de vagues. Ce qui tend à rendre le crime quelque peu invraisemblable. Le tireur s’est mêlé à une foule encore dense avant de commettre l’irréparable et de repartir rapidement à pied, en direction de la gare. Il a pu être vu par n’importe quel passant. Peut-être même passer inaperçu, tant tout semble s’être joué en quelques secondes. Une prise de risque pour le moins étonnante qui pourrait indiquer qu’il ne s’agit pas là de l’œuvre d’un professionnel. Et ce d’autant plus que Jean-Baptiste Baghioni a été atteint de deux projectiles de 9mm à l’abdomen, quand les témoins disent avoir entendu entre trois et sept détonations.
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