Il était là, peu à son aise, rasant les murs à l’arrivée comme pour repartir sans attirer l’attention. Égal à lui-même, Anthony Limelette a reçu, hier, sur le campus Mariani de l’université de Corse, le soutien de la communauté universitaire. Mains jointes à l’écoute des discours de condamnation et de soutien, tête baissée, ne s’exprimant qu’en aparté et du bout des lèvres, l’étudiant en arts plastiques qui, en novembre dernier, dévoila le cliché qui fit polémique, n’a décidément pas le profil du provocateur « grande gueule ».
Encore heureux, ça serait la guerre… Geoffrey Hanot, son ami, présent à ses côtés dans la nuit de mardi à mercredi, au moment de l’agression dont ils ont été les victimes, n’était pas dans l’amphi Ribellu où le doyen Pascal Ottavi a accueilli, sur le coup de 10 heures, le président Paul-Marie Romani, les vice-présidents, directeurs de composantes, enseignants, personnels et étudiants. Une centaine de personnes représentative de la communauté universitaire avait tenu à manifester son soutien, sa désapprobation d’un acte condamné sans réserve. « Notre condamnation est ferme, notre soutien est indéfectible. Que les agresseurs sachent que ces deux étudiants ne sont pas seuls. Une communauté universitaire soudée par ses valeurs est derrière eux ».
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