Que d’eau, que d’eau, que d’eau, comme disait ce pauvre Mac Mahon. Alors que s’ouvre cette semaine à Marseille le Forum Mondial de l’Eau, avec Veolia en deus ex machina, un autre show se joue autour d’une future-ex filiale du géant de l’environnement, cette fois issue de sa branche transport, la SNCM . Une bien triste histoire qui pourrait se terminer rapidement en naufrage, social, politique et économique. Un remake de Seafrance. Récit.
On connaît le dicton. On ne force pas à boire un âne qui n’a pas soif. C’est pourtant ce qui arriva en 2005 à Veolia, qui après un rocambolesque épisode, fut contraint de devenir actionnaire majoritaire de la Société nationale Corse Méditerranée. Henri Proglio, qui était encore le PDG de la multinationale de l’environnement made in France, dut traîner largement des Weston avec les autres membres de son conseil d’administration, pour prendre 66% du capital de l’armateur marseillais.
Mais c’était l’époque où « Henri » ne pouvait rien refuser à son ami Chirac, ni non plus Stéphane Richard, à l’époque patron de Veolia Transport, ni à son ancien prof à Sciences-Po, Dominique de Villepin. Le pouvoir était encore entre l’avenue du Faubourg-Saint-Honoré, et la rue de Varenne. C’était le bon vieux temps. Mais depuis l’ancien monde n’est plus. Proglio est parti à EDF , et c’est son ex adjoint Antoine Frérot qui s’est installé dans son beau fauteuil en cuir, avenue Kléber.
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