Sur le site de corsematin.com, Une dizaine d’interpellations a eu lieu ce matin dans la région ajaccienne sur commission rogatoire du juge Hélène Gerhards. Les gendarmes de la section de recherche et du GIGN ont procédé à ces arrestations dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Dimitri Bourgeaud en septembre 2011. Parmi les personnes entendues, certaines ont été extraites de leur cellule dans la matinée.Et Aussi : Cercle Wagram : nouvelle série d’interpellations
Quatre personnes ont été interpellées mardi 13 mars au matin en Corse dans l’enquête pour extorsion de fonds en bande organisée visant le cercle de jeux parisien Wagram, indique une source proche de l’enquête. Cette opération a été menée par le service central des courses et des jeux de la police judiciaire dans un dossier piloté par la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris. Parmi les personnes interpellées mardi figure un élu d’un village de Haute-Corse, a précisé cette source. Cette troisième vague d’interpellations intervient après celle qui a conduit la semaine passée à la mise en examen de sept personnes, dont quatre ont été écrouées. Parmi elles, il y a une figure du Tout-Paris, Jean Testanière, surnommé »le Mage », et Jean Angelo, dit « Ange » Guazelli, soupçonné d’appartenir au « milieu corse ».
L’enquête autour du Cercle Wagrams’accélère. Cette troisième vague d’interpellations intervient dans l’enquête pour extorsion de fonds en bande organisée visant le cercle de jeux parisien. Ces nouvelles interpellations interviennent après celles qui ont conduit la semaine passée à la mise en examen de 7 personnes, dont 4 qui ont été écrouées. Parmi les personnes interpellées mardi matin, figure le maire d’un village de Haute-Corse, Jean Casta, a précisé une source proche de l’enquête. Les enquêteurs entendent l’interroger sur des faits présumés de blanchiment. Lors de leurs investigations, les policiers ont mis au jour un système de comptabilité occulte visant le milieu corse. L’élu est ainsi « soupçonné d’avoir joué le rôle de convoyeur de fonds pour le compte des vrais patrons de l’établissement de jeu« , les membres de la bande bastiaise de la « Brise de Mer ». De source policière, l’affaire de Wagram prend sa source dans des « règlements de comptes sanglants » ou mortel dans le milieu corse. De fil en aiguille, les enquêteurs se sont aperçus qu’ils avaient pour cadre une guerre fratricide pour le contrôle des cercles de jeux parisiens qui brassent ou recyclent énormément d’argent et où une double comptabilité a été retrouvée.
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