L’Intersyndicale du Cinéma Corse (SPC, SNOS, SNAS) réunie ce jour en session extraordinaire interpelle le Conseil Economique Social et Culturel Corse (CESCC) concernant un certain nombre de dysfonctionnements au sein de l’Institution : – La législation oblige le CESCC a un rapport annuel sur la diffusion de la langue corse dans les médias et l’audiovisuel.
Le dernier rapport réalisé par le CESCC date de 2005. Lors de la première session du CESCC, Magà Ettori, le Conseiller cinéma-audiovisuel a mis l’accent sur ce problème ce qui a donné lieu à un débat très houleux. Henri Franceschi, le nouveau président, a décidé de chapeauter lui-même la commission audiovisuelle-cinéma et a promis de faire établir un rapport avant la fin de l’année 2011.
Sept mois se sont écoulés et le rapport n’a toujours pas été rendu à l’Exécutif. – Le 31 janvier 2012 Salle Prosper Alfonsi, s’est réunie la commission »Azzione Culturale – audiovisuel ». A cette occasion a été votée la création d’une auto-saisine intitulée : »Bilan et perspective de l’audiovisuel et du cinéma en Corse ». Lors de la plénière suivante, à la demande du Président Franceschi deux auto-saisines ont été actées dont celle concernant l’audiovisuelle et le cinéma.
Faisant peu cas du règlement intérieur du CESCC, Eli Cristiani en sa qualité de Président de la Commission »Azzione Culturale – Audiovisuel » aurait dû nommer un rapporteur de commission, ce qui n’a pas été fait. Cette absence de rigueur a renvoyé le dossier à une prochaine commission. Une suite d’erreurs relevées par le Conseiller cinéma, qui laissait augurer de moins de légèreté administrative et plus de diligence.
Or le dossier »Bilan et perspective de l’audiovisuel et du cinéma en Corse », n’est toujours pas à l’ordre du jour de la commission »Azzione Culturale – Audiovisuel ». Le Conseil Economique Social et Culturel Corse est la troisième institution de l’île, il s’agit d’une Institution sérieuse représentant la société civile. En ces temps de crise nous sommes surpris de la légèreté, de l’absence de rigueur, de la gestion amateuriste des affaires, et du peu d’empressement à régler les problèmes de la filière audiovisuelle-cinéma.
L’Intersyndicale du Cinéma Corse s’interroge : certains conseillers élus, si prompts à solliciter privilèges et autres responsabilités ont-ils les compétences et la volonté nécessaires que nous sommes en droit d’attendre ? L’Intersyndicale du Cinéma Corse renouvelle son soutien à Magà Ettori, Conseiller Cinéma au CESCC dans son combat pour la vie de la filière cinéma en Corse, qui a sû se montrer digne du mandat dont nous l’avions chargé et qui fait montre dans cet engagement difficile de courage, d’éthique et de morale.
pétition : http://www.wmaker.net/irca/
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