Entre la SNCM qui s’offre pour un euro symbolique et son actionnaire principal, Veolia, qui veut se débarrasser de la compagnie, les auditions de la commission de l’assemblée de Corse ont été perturbées
Tempête sur l’échiquier. Entre mer et terre, la partie qui se joue en ce moment sur l’avenir de la desserte maritime est très stratégique. Veolia-SNCM, CTC, chaque joueur déplace son pion au gré de tactiques en eaux profondes.
Echec à la découverte, attaque de minorité… Les coups pour affaiblir la chaîne des pièces adverses se multiplient à une allure que seuls les grands joueurs d’échec peuvent imaginer. Dans ce dossier complexe, la CTC semble aujourd’hui acculée face à « un cadeau »que nombre d’élus jugent « empoisonné ». La CTC avait lancé une étude sur la faisabilité d’une compagnie régionale et la SNCM annonce qu’elle est prête à remettre les clés pour un euro symbolique.
Piqué au vif par les déclarations rudes de la CTC à son égard, volonté de mettre l’assemblée de Corse face à ses contradictions ou proposition sérieuse face au désengagement de Veolia ? Difficile de déchiffrer l’imbroglio. Seule certitude, l’offre de Gérard Couturier, révélée hier par Corse-Matin, a provoqué une ébullition dans le microcosme maritimo-politique qui (hasard du calendrier !) avait prévu de se réunir hier à Ajaccio.
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