Se mobiliser pour refuser la carte scolaire comme elle a été élaborée en Haute-Corse, c’est ce qui a conduit parents, enseignants et élus à créer le collectif Per a diffesa di a scola. Une démarche qui a été rejointe par de nombreux maires du département qui peuvent être concernés directement ou indirectement par les fermetures de classes. Le collectif, lors d’une réunion durant les vacances de février, avait expliqué que la rentrée serait chaude car il comptait mettre la pression sur le rectorat, ne pouvant se résoudre à voir le nombre d’élèves augmenter (700 de plus depuis 2007) et le nombre d’enseignants diminuer (64 en 5 ans). « Nous sommes des gens responsables mais c’est la carte scolaire de trop, c’est ce que nous avons dit au député Sauveur Gandolfi-Scheit, lors de notre rencontre vendredi dernier. Nous lui avons expliqué notamment toute l’importance du Rased, du maintien des classes dans le rural, sans oublier que certaines sont surchargées »,précise Fabien Mineo, porte-parole de ce collectif.
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