Slaïma Massad, Aabailil Saïd, Ahmed Ayoub Lahbib Mansouri, Mohamed Barka et Ibrahim Chleih, six étudiants sahraouis, viennent d’être condamnés par la Cour de Salé à une peine de prison de 3 ans et 24 000 DH d’amende ce 28 février. Leur crime ?
La solidarité avec leur camarade et ami Hbad Hammadi, assassiné et la participation à une manifestation pacifique en avril 2011 pour dénoncer cet odieux assassinat.
Avec leur arrestation, les conditions imposées par la police et la justice marocaine se répètent cruellement : traitements cruels destinés à extorquer des aveux et la signature de procès verbaux truqués, conditions d’emprisonnement difficiles, prolongées qui ont conduit les étudiants à utiliser la seule « arme » dont ils disposent, la grève de la faim. Pouvaient-ils espérer un procès équitable? Pouvaient-ils espérer que des aveux extorqués par la violence ne soient pas retenus par une justice respectable?
La réponse est comme trop souvent négative! En dépit des prétentions affichées pour l’extérieur, le Maroc n’est pas un état de droit et préfère la violence et l’injustice.
A Rabat, Campus Souissi 1et 2, où des étudiants sahraouis sont en cours d’études, un sit in a été organisé aussitôt le verdict connu, en solidarité avec ceux qui vont croupir 3 ans de plus en prison.
Association des Amis de la RASD 356 rue de Vaugirard 75015 Paris
www.sahara-info.org / www.ecrirepourlesliberer.com
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