Corse – Troisième jour du procès d’Yvan Colonna

Troisième jour du procès d’Yvan Colonna

19h45: Simeoni, avocat de la défense ne lâche pas le morceau.

Il veut absolument déterminer comment le gendarme Hiernaux a  su le nombre de terroristes qui ont attaqué la gendarmerie de Pietrosella alors que pur certians, il n’a entendu que des voix.

19h37: La défense de Colonna interroge les gendarmes.

Et veut savoir si ces gendarmes ont pu déterminer les âges des terroristes en cagoules. Les avocats reprennent précisément les procès-verbaux de l’époque.

19h33: L’attentat à l’explosif de la caserne de Pietrosella est capital

Notamment parce que les trois balles dans la nuque qui ont tué le préfet Erignac provenaient de l’une des deux armes volées à ces deux gendarmes retenus en otage durant cette opération.

19h26: Ce live reprend sur http://www.20minutes.fr/article/717777/societe-proces-colonna-direct-quand-innocent-justifier

La cour interroge les gendarmes Paniez et Hiernaux qui étaient  dans la caserne qui a subi l’attentat à l’explosif à Pietrosella

17h37: L’audience est suspendue pour un quart d’heure.

17h28: Pour démontrer les pressions exercées sur son père, Colonna se confie: « Mon père, je l’ai vu pleurer trois fois. La première fois à l’enterrement de son père, la deuxième quand on a nettoyé le caveau de son frère, à chaque fois pudiquement, dans son coin. Et la troisième fois en parlant de moi, devant une caméra et devant toute la Corse. Il disait n’importe quoi. Ils (les enquêteurs) l’avaient détruit. »

17h25: Pourquoi ne pas vous être rendu? « On ne m’a pas cru en 2003, en 2007, en 2009 et on m’aurait cru en 1999 alors que des ministres m’accusaient, comme monsieur Chevénement à l’Assemblée? »

17h16: « Vous êtes infiniment plus agréable qu’il y a deux ans. Mais parlez-nous des faits, prenez vos responsabilités. Dites-nous les mensonges du commando… », apostrophe maître Lemaire. « Mais je ne sais pas tout monsieur Lemaire, je ne sais pas pourquoi ils ne m’ont pas dégagé (innocenté, ndlr) pendant 4 ans », crie Colonna qui fait saturer le micro et préfère attendre que les membres du commando viennent s’exprimer pour dire ce qu’il sait.

17h15: Colonna se défend pied à pied. « C’est un document du FSI que ovus lisez et ce groupe a condamné l’attentat du préfet Erignac, il faut savoir. »

17h13: Pour expliquer les silences de Colonna pendant l’enquête, maître Baudelot lit devant la cour un document nationaliste qui donne des ocnseils aux militants: « Se borner à répéter: « je n’ai rien à dire ». »

17h08: Colonna mène une charge contre les juges d’instruction. « A chaque fois que je leur décrivais mon emploi du temps, elle me répondait: « Vous êtes un menteur ». Ils n’ont rien vérifié. Et moi vous voulez que je fasse confiance à ces gens-là…? »

17h06: « Quand on est innocent, on n’a pas à se justifier », estime Colonna.

17h04: Les avocats tentent de savoir purquoi Colonna, arrêté en 2003, n’a pas été plus coopératif. « Les autres mis en cause étaient des amis… », se justifie Colonna. « Je ne suis pas une agence de renseignement pour Monsieur Thiel (le juge d’instruction). »

17h03: Colonna manie aussi l’ironie. « Si je me mets à votre place », commence un avocat. « Mais je vous la laisse ma place… »

16h59: les parties civiles s’interrogent: pourquoi ne pas avoir répondu au juges d’instruction sur votre emploi ce soir-là?

16h56: « Quand je pars en cavale, je pensais que ça allait se décanter tout de suité. Que ça allait durer 1 ou deux mois. » La fuite va durer 4 ans.

16h52: « Vous m’écoutez monsieur quand je parle? » Colonna interpelle un avocat des parties civiles qui lui a posé une question et regardait ailleurs.

16h45: « Ce soir-là, une amie d’enfance se souvient m’avoir vu sur la place avec mon fils. On a écarté ce témoignage », explique Yvan Colonna. Selon lui, l’alibi a été sciemment escamoté.

16h41: « Je n’ai pas participé à l’attaque de la gendarmerie de Pietrosella. Je n’étais pas au courant qu’elle aurait lieu. » Lors de cette attaque, l’arme qui a ensuité tué le préfet Erignac avait été dérobé.

16h39: Le président Stéphan a du mal à comprendre que Colonna ne parle pas de ce qu’il pense des autres membres du commando. Il a visiblement de la rancoeur et des choses à dire contre eux. « N’oubliez pas que vous êtes là pour vous exprimer. »

16h36 :Colonna critique les membres du commando que l’on a appelé le « groupe des anonymes ». « J’ai eu connaissance de certains faits mais j’estime que ce n’est pas à moi de le dire à ce moment-là du procès. J’estime que, me concernant, il n’ont pas dit toute la vérité.  » Colonna redevient pour la première fois mutique et s’entortille.

16h35: La cour essaye en ce moment de déterminer comment Colonna a connu les membres du commando. Pour la plupart, ils sont du même village ou de la même région.

16h30: Maranelli? « Il est du même village que moi, c’est un cousin germain d’un proche ami. »

16h28: La cour revient sur les relations de Colonna avec Pierre Alessandri, condamné pour l’assassinat. « Oui j’étais ami avec lui à la fin des années 80. »

16h26: Fidèle à ses déclarations, Yvan Colonna affirme avoir arrêté son militantisme actif quand il a développé sa bergerie et eu son fils.

16h22: Nous allons passer à un aspect important de ce procès: l’interrogatoire sur les faits en eux-mêmes. Colonna est invité à se lever. Il va s’expliquer sur l’attaque de la gendarmerie de Pietrosella (pendant laquelle l’arme a été volée) et l’assassinat du préfet Erignac.

16h17: A noter dans les absences, celle de Pierrette Serreri, la première compagne de Colonna que les parties civiles tiennent absolument à entendre. Elle a partagé pendant de nombreuses années la vie du berger et lui a donné un enfant, Jean-Baptiste que Colonna appelle en corse, Ghjuvan Battista

16h15: Philippe Carlini est un de ceux qui a travaillé comme maître-nageur avec Colonna. Il raconte une nouvelle fois le jour où ils ont réussi à ramener sur la plage un touriste qui est quand même mort noyé.

16h07: « Oui c’était un militant nationaliste mais tolérant et qui n’imposait pas ses idées. »

16h04: En chemise rose, Philippe Carlini, un autre ami d’enfance d’Yvan Colonna fait son entrée dans la salle d’audience. « Si j’ai décidé de participer à ce procès,cest pour gommer l’image d’un Colonna silencieux, taciturne, qui ne parle à personne sauf à ses animaux. C’est au contraire quelqu’un de généreux, qui passe des messages de tolérance… »

15h50: « Je ne l’ai jamais vu avec une arme sur lui », explique Poggi.Quand il a été arrêté en 2003, Colonna avait pourtant des grenades défensives et une arme dans un sac. « A l’époque il devait craindre pour sa vie », selon Poggi.

15h46: « Il a arrêté son militantisme en 1996, il avait été déçu par les guerres fratricides. Il était encore nationaliste en 1989″, se rappelle Poggi qui contredit ainsi le témoignage de Colonna ce matin. L’accusé affirmait ce matin avoir arrêté son militantisme actif en 1989 ou en 1990.

15h44: « Dans sa famille, la politique a toujours été très importante. C’était un militant sincère, engagé et honnête », se souvient Poggi, le médecin du village de Cargèse.

15h42: Poggi raconte maintenant la période où Colonna était maître-nageur lorsqu’un touriste était mort noyé. « Ca l’avait beaucoup affecté. »

15h37: Dominique Poggi, médecin du village de Colonna, est invité à se présenter à la barre. « Yvan est un homme d’une intelligence remarquable, intéressé par le cinéma, la littérature. » Poggi a partagé ses jeunes années avec Colonna. « Il a toujours aimé s’amuser, rire. C’est un humaniste. »

15h34: Sur l’engagement politique d’Yvan Colonna, la belle-soeur est très muette. Elle répond à demi-mots ou par monosyllabes.

15h31: C’est au tour de la compagne du frère de Colonna, Amélie, de venir faire sa déposition. « J’ai toujours eu de bons rapports avec lui. C’est quelqu’un de gentil, il s’occupait des enfants au foot. »

15h28: « L’assasinat de Sozzi a été le moment où de nombreux nationalistes ont pris du recul », affirme Christine Colonna. Ce meurtre a eu lieu en 1993. Colonna dit lui avoir arrêté le militantisme actif en 1989-1990.

15h24: la soeur dYvan Colonna est elle-même élue nationaliste à l’Assemblée territoriale de Corse. « Je le sais incapable de l’acte de tuer. Cette possibilité n’a jamais été évoqué entre nous »

15h22: « Je suis profondément convaincu de osn innocence. On a voulu construire un personnage », explique Christine Colonna qui pense que son frère traverse une épreuve depuis 12 ans.

15h20: l’audience a repris et ce live aussi. La cour va interrogé Christine Colonna, 52 ans, soeur d’Yvan Colonna.

12h24: L’audience est interrompue jusqu à 15h, où elle sera consacrée à l’étude des faits

Les avocats de la défense ont surtout insisté sur le fait que Colonna avait stoppé ses activités militantes dans les années 90. Colonna a été très prolixe ce matin.

12h18: Colonna, toujours interrogé par ses avocats, parle de la fin de son militantisme

«Dans les années 90, là fougue de là jeunesse avait disparu», confie-t-il pour expliquer la fin de son militantisme, qu’il situe en 1989. La naissance de son fils aurait compté egalement

12h08. Colonna: «J’ai plusieurs fois montré mon respect de la vie humaine, quand j’étais sapeur pompier, maître nageur. Je n’ai jamais tué votre mari madame.»

«Par contre j’aimerais que l’on arrête de m’insulter moi et ma famille», rajoute colonna qui n’a pas aimé entendre qu’une partie civile l’avait traité d’assassin cynique lors d’un précédent procès

11h51: la parole est à la défense.

11h48: Pourquoi avoir gardé le silence lors de l’instruction sur la guerre fratricide dans les années 90 entre militants corses? « Mais moi, je ne suis pas une agence de renseignement anti-terroriste. J’accepte à l’époque de parler de Pietrosella (une gendarmerie attaquée où l’arme qui a tué Erignac a été voléé) et sur le préfet Erignac »

11h34: Colonna est interrogé sur l’époque où Robert Sozzi a été assassiné et sur la guerre fratricide entre mouvement qui s’en est suivie à partir de 1994. Quelle était sa position à l’époque? « J’ai toujours été nationaliste et je le suis encore. Mais je déplore la mort des gens et j’ai déploré celle de Sozzi. Tous celles qui ont suivi aussi. »

11h30: Un avocat de la partie civile tente de demander des renseignements sur un compagnon de Colonna. « Je confirme pour moi, jamais pour les autres. »

11h26: Colonna est interrogé par les parties civiles sur sa lettre incendiaire aux autorités en cavale. « La sauvegarde de la culture, de la langue, de mon peuple. Ce sont ça mes convictions. Dites-le si c’est condamnable. Je me suis raccroché à ça. D’autres se seraient suicidés. Je suis fier. »

11h19: « Pourquoi avoir fui pendant 4 ans et ne pas être venu vous expliquer si vous êtes innocent? », demande l’avocat de la veuve du préfet. « Mais ça fait 8 ans que je clame mon innocence et personne ne m’écoute. Si je m’étais rendu, ça aurait fait 12 ans de prison. »

11h12:La partie civile s’interroge sur le fait que Colonna affirme ne plus avoir été militant dans les années 90 et cite une lettre de 2001dans laquelle il légitime la violence en politique.  « J’ai cessé d’être militant nationaliste en 1989-1990. En 2001, j’étais traqué comme un rat. Les gens qui me cachaient avaient peur. J’ai vécu pendant 13 jours dans une grotte. A l’époque ce sont mes convictions qui m’ont fait tenir. Quand j’écris, je suis enragé »

11h02: « Le berger taiseux, il a peut-être des circonstances atténuantes d’être taiseux. » Depuis le début de cette audience, Colonna s’explique très clairement.

10h59: Colonna raconte calemement mais avec fermeté les premières années de détention. « Si je ne m’étais pas fait une carapace, comment je m’en serai sorti? J’ai attendu 6 mois pour voir mon fils, 18 mois pour voir ma femme. 25 mois pour voir mon frère et ma soeur. Que l’on ne me dise pas qu’il n’y avait pas une volonté de me briser psychologiquement. »

10h57: Colonna raconte l’isolement. « Je ne pouvais pas cantiner. Je n’ai pas pu me raser, pas me couper les cheveux. La première carte postale de mon frère, je l’ai reçue 19 mois après mon incarcération. On dit, « le berger taiseux », et papapi et papapa. Mais il faut savoir ce que j’ai vécu. »

10h54:  Colonna parle de ces premiers mois d’emprisonnement en 2003.« Pour les gens qui ne savent pas, les quartiers d’isolement, c’est 22h sur 24 en cellule. Une heure de promenade le matin, une heure l’après-midi. »

10h51: Colonna parle de son père. « Oui je n’ai pas compris son attitude. A cette époque, il nous a fait surveiller par le préfet de police. »

10h47: Dans un livre Santoni aurait affirmé que Colonna l’avait appelé en 1995 pour planquer des armes. « Je suis désolé de dire ça parce qu’il est mort mais c’était un myhomane. »

10h43: « Même si je ne militais, il m’arrivait ponctuellement de participer à des rencontres, des soirées culturelles ou de soutien de prisonniers. » Colonna affirme ne plus avoir milité à partir des années 90.

10h37:Colonna parle maintenant de ses années 90. Le président évoque une tentative d’assasinat pour laquelle il a été en garde-à-vue en 1994. « C’est aberrant de penser que je puisse tirer sur quelqu’un. Je n’explique pas cette mise en cause. Ca vient d’une dénonciation anonyme dun village où je n’allais jamais » A noter que le casier judiciaire de Colonna est vierge pendant toutes ces années.

10h32: Colonna doit s’expliquer sur sa présence à l’enterrement d’un nationaliste. « En Corse, on va aux enterrements de tous les gens que l’on connaît/ Moi à Cargèse, j’allais à tous les enterrements. »

10h30: Le président interroge Colonna sur un attentat contre un glacier en 1983: « C’était une dénonciation anonyme. En plus cet acte a été commis contre le magasin du père d’un ami qui est devenu le compagnon de ma soeur. On nous a remis en liberté parcequ’il n’y avait aucune chage contre nous. »

10h21: Le président passe à des questions politiques sur l’engagement de Colonna. « J’ai ressenti le besoin de revendiquer avec d’autres certaines choses pour mon pays. Je suis nationaliste. »

10h16: Colonna a décidé de s’ouvrir. Cela fait 10 minutes qu’il parle de lui. Non-stop. « Je joue le jeu. Vous me posez des questions, vous voulez savoir qui je suis, je vous dis qui je suis. Mais je suis un être humain comme les autres. Ce n’est pas toujours évident de parler de soi. »

10h13:Colonna continue à s’insurger contre ceux qui disent qu’il a utilisé son récent mariage pour s’humaniser. « Je n’ai jamais eu l’impression d’être un extra-terrestre et d’avoir besoin de m’humaniser. Moi j’aime, je rigole, je pleure comme tout le monde.Moi, j’ai l’impression que l’on m’a déshumanisé »

10h09: Colonna parle de la préparation de son mariage de façon très détaillée. « J’avais déjà assez de problèmes avec ma première femme et mon fils, je n’allais pas pas faire un plan com’ autour de ce maraige. » Il est très énervé par certaines déclarations des parties civiles.

10h05: Colonna parle maintenant du début de sa relation. « En 2009, le courant passe. Mais j’essaye de l’en dissuader parce que je ne croyais pas en la Cassation. Elle est jeune, vous voyez ce que je veux dire monsieur le président… »

10h03: Colonna parle maintenant de sa nouvelle femme épousée en prison cette année. Il l’a croisée lorsqu’il était en cavale puis ils ont commencé à s’écrire des lettres. « En 2007, elle fait une demande de parloir, mais je ne la laisse pas monter par respect pour ma femme et mon fils. Mais il n’y avait que de l’amitié »

9h58: Colonna évoque la séparation d’avec la mère de son fils. « Quand j’ai été arrêté en 2003, j’ai attendu 1 an et demi avant de voir ma femme. Les choses du passé sont remontées. Les choses se sont dégradées après 2009 quand j’ai été condamné à la perpétuité une deuxième fois. Je lui ai dit qu’elle devait penser à elle, elle avait un cancer. Au début, elle n’a pas voulu mais je l’ai forcé à ne plus monter au parloir. »

9h55: Colonna évoque les faits.  » 1999, il arrive ce qu’il arrive. Je suis recherché et les policiers disent des choses avec Pierrette.  Pendant la période où j’ai été recherché, j’ai correspondu avec ma femme et mon fils par lettre. Ils m’envoyaient des cassettes de mon fils. »

9h54: « Quand c’est fort, il y a des étincelles. Et dans notre vie, il y a eu beaucoup d’étincelles. » Avec Pierrette, Colonna a eu un enfant, Jean-Baptiste.

9h52: Colonna est très géné de parler de sa première compagne, Pierrette. « Eh ben, c’est une longue histoire. On s’est connu quoi.  Mais c’est important, ça? »

9h50: Colonna n’a pas été jusqu’au bout de ses études de pof de sport.« Au bout de quelques années, je me suis aperçu qu’il faudrait du piston pour obtenir un poste en Corse. J’ai alors décidé d’arrêter des études pour rentrer en Corse. »

9h48: « J’étais sérieux quand j’étais jeune, aprs je me suis dissipé. Il fallait faire des études, je les ai faites. » Colonna a fait trois ans de faculté en éducation physique et sportive.

9h45: « Pour moi, ça a été dur de quitter la Corse pour Nice. » Colonna évoque le déménagement de ses parents en 1976. Il rentrera en Corse après son service militaire.

9h42: Colonna est maintenant interrogé par le président sur sa famille.« Mes deux parents étaients professeurs d’éducation physique. Ils ont toujours eu de bonnes relations entre eux. » L’accusé est moins loquace quand il s’agit d’évoquer l’intime.

9h41: Colonna doute de l’instruction. « C’est comme si je vous demande à vous monsieur Stéphan (le président de la cour), la teneur d’une conversation que vous avez pu avoir il y a trois ou quatre ans. C’est impossible »

9h39: Colonna fait son autocritique: « Pendant l’instruction, j’aurais dû poser plus de questions. »

9h37: L’audience est ouverte. Yvan Colonna est invité à s’exprimer. « Je tiens à vous dire que, même si c’est la troisième fois que je passe devant le cour, c’est toujours aussi intimidant, pardon si je bafouille. »

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