Le conseil de discipline s’est prononcé pour le licenciement « pour faute lourde » de Frédéric Alpozzo, délégué du personnel CGT, et du secrétaire du comité d’entreprise, Marcel Faure. Le blocage du « Corse » selon la direction Selon une porte-parole de la direction, il leur est reproché d’avoir bloqué pendant trois semaines l’appareillage pour Toulon d’un navire de la compagnie, le « Corse », en dépit d’ordonnances de justice réclamant la fin de toute entrave. Légalité de la grève selon la CGT « Cette décision ne repose sur aucun fondement concret », a commenté M. Alpozzo, soulignant que la légalité de la grève des salariés avait été reconnue durant le conflit autour du « Corse ». « On ne peut pas nous licencier pour faute lourde alors que la direction elle-même ne respecte pas le code du travail en faisant libérer le navire par la force publique », a-t-il ajouté, soulignant que la dernière ordonnance de justice était toujours contestée devant les tribunaux. Une procédure longue Le licenciement effectif de ces deux salariés, qui ont un statut « protégé » au titre de leurs mandats syndicaux, est soumis à un avis du comité d’entreprise et à une autorisation de l’inspection du travail.
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