(Unità Naziunale – 6 décembre 2018 publié à 18h48) Les droits démocratiques, donc politiques, ne sont pas dissociables des questions sociales. Alors que d’aucuns découvrent que Macron et son gouvernement campent sur des postures totalement méprisantes, nous constatons que cette surdité et cet aveuglement caractérisent l’État Français, et ce, depuis des lustres. S’il est légitime que la question sociale soit au centre des préoccupations, elle ne peut en aucun cas être tenue en dehors d’un règlement politique en ce qui concerne notre pays.
A l’heure où d’aucuns s’agitent en prenant comme modèle le mouvement français dit des « gilets jaunes », nous rappelons que des prisonniers politiques sont toujours en attente d’une libération qui participerait d’une amorce de règlement politique de la question corse.
Les emprisonnés ne doivent plus faire les frais de ce qui peut être assimilé à une vengeance d’État.
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Nous rappelons que des lois d’amnistie sont déjà intervenues dans le passé. Quand il s’est agi de préserver ses équilibres internes l’État Français n’a pas hésité à amnistier les activistes fascisants de l’OAS. Ce ne sont donc pas leurs actions qui furent un frein.
En rien l’engagement des prisonniers politiques corses toujours incarcérés ne peut être assimilé aux crimes perpétrés par cette organisation et pourtant ils font l’objet d’un traitement aussi dur qu’injuste.
Plusieurs initiatives sont prises à l’approche des fins d’années en soutien aux emprisonnés, nous appelons sans réserve à les soutenir sans distinction aucune. Pour notre part, la libération sans condition des prisonniers politiques demeure au centre de la lutte du peuple Corse.
A Manca