On a assisté à un débat en trompe-l’œil : après trois heures d’intervention pour fustiger un rapport sans consistance, le président du conseil exécutif a lâché le morceau et décliné ses propositions tranchantes
Malgré les injonctions plutôt convergentes de la cour administrative d’appel de Marseille puis de l’Autorité de la concurrence, les conseillers territoriaux se sont retrouvés avec un rapport de l’exécutif sur la desserte maritime de service public qui tenait sur deux pages à peine. Le sentiment dominant dans l’hémicycle a d’abord été celui d’une immense frustration.
À côté de ce rapport rachitique, un pavé sur l’état des lieux du transport maritime fait par des experts. Tour à tour, les conseillers se sont acharnés à le décrier, parlant d’âneries, d’incohérences, d’aberrations, etc. Cette mission de conseil, « pas si mal »a, à peine, modéré l’exécutif, a surtout servi d’exutoire et de défoulement oratoire à l’absence de propositions concrètes sur la future architecture de la délégation de service public dont le contrat est appelé très prochainement à être résilié.
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