(Unità Naziunale Publié le 30 novembre 2018) Devait se tenir aujourd’hui le procès de Massimu Susini, patriote corse, pour avoir refusé son inscription au FNAEG (Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques).
Il a été renvoyé à une date ultérieur suite à une partie du dossier perdue.
Rappel
Le collectif Patriotti, ainsi qu’Aiutu Paisanu et Core In fronte avaient apporté un soutien. via des communiqués samedi dernier.
Ils ont récidivé cette semaine en appelant à se rendre au Tribunal ce matin. (Patriotti) (Core In Fronte)
Le Collectif Patriotti avait tenu une conférence de presse (lien en bas d’articles) à Carghjese « pour dénoncer à travers son cas, une atteinte fondamentale aux libertés individuelles que la police française généralise en Corse. »
Selon le Collectif PATRIOTTI, le gouvernement français tente de constituer, en toute illégalité et en allant à l’encontre de ses propres lois, un fichier « ADN » de l’ensemble des militants et sympathisants patriotes corses. C’est le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg). »
Placé en garde-à-vue plus d’une quinzaine de fois…
Massimu Susini est un militant et ancien responsable nationaliste dont l’engagement remonte à sa jeunesse. voici quelques exemples de l’acharnement répressif à son encontre:
Syndicaliste Ghjuventù Paolina
Il connaît l’une de ses première garde à vue, après l’occupation, en 2002, de la sous-préfecture de Corte, où un drapeau français avait été brûlé pour dénoncer « la répression policière » selon le journal 24Ore.
Il est interpellé et refuse de soumettre son ADN, quinze jours de prison.
Maxime Susini, jeune étudiant, est poursuivi en 2004 pour des violences commises à l’issue de la manifestation le 23 mars à Corte pour la défense de la langue corse. Des manifestations organisée pour « l’officialisation de la langue corse » et « contre la répression de l’Etat », elle avait réuni 200 personnes venues demander la libération de Maxime Susini. (10 mai 2004 14 mai 2004)
Procès de jeunes dont des militants de la Ghjuventù Paolina. Mardi 25 Janvier 2005 à Bastia. 5 jeunes corses dont massimu Susini sont en procès. Ont été réclamé dans l’ordre 3 mois, 5 mois, 6 mois, 6 mois et 8 mois de prison avec sursis. Verdict le 8 Février : Cinq étudiants ont été condamnés mardi à cinq mois d’emprisonnement avec sursis.
#Corse Rassemblement de soutien à Massimu Susini le 10 mai 2004
Rinnovu jusqu’à la création de Corsica Libera en 2009
Il a été en l’occurrence l’un des membres de l’exécutif de Corsica Libera à sa fondation.
Sur dénonciation anonyme, Maxime Susini, militant Rinnovu, est interpellé en Mai 2008 : 4 mois ferme lors d’une procédure en comparution immédiate pour détention d’armes et de munitions et refus de prélèvement ADN, par contre il avait été relaxé pour détention d’explosif. Il était poursuivi pour des soit-disant, empreintes génétiques retrouvées sur des explosifs et une cagoule retrouvés à Carghjese.
En Avril 2009, Corsica Libera soutient Massimu Susini, membre de l’Exécutif victime d’un acharnement répressif selon le mouvement indépendantiste.
Scelta Para crée en novembre 2010
En 2012 il était toujours dans le collimateur de la justice coloniale, cumulant les gardes à vues. Massimu Susini avait de nouveau refusé à cette époque que l’on prenne ses empreintes et son ADN.
C’est au cours d’une de ces garde-à-vue en 2016 selon le mouvement PATRIOTTI, qu’un vieux fusil de chasse, non déclaré, a été saisi à son domicile. Ce fusil, dont la détention est légale, n’était même pas en état de fonctionner et devait simplement servir à réparer un autre fusil de chasse déclaré.
Il comparaîtra pourtant en procès pour la possession de cette arme. Cet élément douteux ne suffisant pas, comme pour alourdir un dossier vide, il sera également jugé pour refus de prélèvement « ADN ».
En septembre 2018 il est condamné à 2 mois de prison ferme et 1500€ d’amende pour refus de prélèvement ADN.