#Corse Partitu di a Nazione Corsa « Dorénavant nous répondrons systématiquement à toutes les attaques et affront que notre mouvement devra subir ! »

(Unità Naziunale publié le 17 novembre 2018) Une fois de plus une fois de trop !

Aujourd’hui nous avons lu avec effroi une longue diatribe contre notre parti le PNC, celle-ci a été rédigée par Monsieur François Alfonsi édito d’Arritti !

Resituons le personnage et le contexte afin que chacun puisse juger, Monsieur Alfonsi était le Trésorier de notre parti jusqu’en 2016, il a voulu avec d’autres de ses 3 disciples le quitter pour des raisons qui lui appartiennent, MAIS conserver sa carte de membre afin de continuer à pouvoir occuper certaines instances dont le PNC est membre en l’occurrence RPS.

Selon le rédacteur de ce pamphlet à notre à notre égard, « la discorde au sein de Femu a Corsica est de notoriété publique et elle a déjà provoqué bien des oppositions au sein même du PNC….Après une année d’obstruction et de résistance passive puis active opposée par la direction du PNC ».

Il semblerait que ce monsieur est une vision bien restrictive de la réalité, le PNC, ne se résume pas à une personne qui dirige, décide et applique ses propres règles, le PNC c’est un Exécutif , un Cunsigliu qui sont réunis régulièrement où toutes les problématiques sont débattues en toute transparence et actée par des procès verbaux pour ensuite être validée en AG.

U Partitu di a Nazione Corsa, à aucun moment n’a fait obstruction à la démarche constitutive de FEMU A CORSICA, il est parti prenante comme les autres partis modérés du mouvement national, il est naturel que des points d’équilibres soient demandés par les uns ou les autres afin de garantir la pérennité et la réussite de celui-ci.

La constitution de Femu, ne doit pas se faire à marche forcée sans fondation solide au risque de mécontenter nombre d’entre nous, nous sommes des nationalistes avec des fondamentaux clairement identifiés : Una Tarra, Una Storia, Una Lingua Un Populu…
Nous ne souhaitons pas créer un parti sans une ligne politique clairement définie où les fondamentaux de chacun de ses protagonistes soient préservés, pour le PNC le droit à l’autodétermination la souveraineté de notre peuple et la préservation de ses intérêts sont primordiaux. Nous n’adapterons pas notre discours en fonction de notre auditoire pour séduire le plus grand nombre, nous sommes fière de ce que nous sommes !
Lorsque Monsieur Alfonsi, se permet d’écrire et de publier « …ce nouveau parti peut se faire avec le PNC, sans le PNC ou même CONTRE LE PNC ».

Il est inadmissible que le PNC soit stigmatisé et diffamé de la sorte, nous sommes les héritiers de plus de 40 années de lutte, nous avons gagné la paix, nous sommes enfin arrivés aux responsabilités qui doivent nous permettre à la Corse et à son peuple de vivre en toute sérénité.

Nous accusons un retard de développement structurel d’au moins 20 ans, la paupérisation de notre île est de plus en plus prégnante, la jeunesse est en proie à la drogue, la délinquance…et Monsieur Alfonsi aigri en perte de vitesse et de visibilité sur la scène politique de l’île essaie par la seule chose qui lui reste son compte Facebook de semer la discorde entre nationaliste.

Aurait-il oublié les heures sombres où des guerres fratricides entre partis nationalistes ont marqué à jamais nombre d’entre nous, combien de famille ont été touchées ? Combien de mères ont pleurées ? Combien de nos frères ont été emportés ?

Au nom de qui ? De quel droit ? Peut-on écrire « CONTRE » un parti national, lorsque l’on se dit nationaliste ! L’ennemi de la Corse ce n’est pas les nationalistes, il n’y a pas de guerre entre nous, nous sommes tous des enfants de la Corse et nous devons la protéger, l’ennemi s’il y en a un c’est le gouvernement autiste qui ne sait pas écouter et entendre nos revendications.

Nous sommes des militants au service des intérêts de la Nation et de son peuple, nous travaillons sans relâche pour garantir un avenir à nos enfants, nous sommes tenus de réussir.

Il est inacceptable que notre intégrité soit bafouée sur les réseaux sociaux sous couvert de règlement de petits comptes de Monsieur Alfonsi, par ailleurs il engage avec ses propos d’autres composantes de FEMU qui nous l’espérons ne cautionnent pas cela.

Le PNC a toujours prôné la cohésion et l’apaisement jamais les polémiques stériles, calomnieuses de bas étage qui jettent l’opprobre, et ne feraient que nuire à la réussite du groupe majoritaire aux responsabilités à la Région. Autant dire qu’avec ce genre de comportement irresponsable « UN PAESE DA FA – PE A CORSICA » est plus que jamais d’actualité.

Depuis janvier 2016, le PNC, son secrétaire National et ses militants ont été l’objet de différentes attaques par voie de presse ou sur les réseaux sociaux. Le PNC a fait le choix jusqu’à ce jour de ne jamais y répondre afin de ne pas mettre en difficulté nos responsables politiques.

Dorénavant nous répondrons systématiquement à toutes les attaques et affront que notre mouvement devra subir !

PNC

17 novembre 2018


L’ensemble des militants d’U partitu di a Nazione Corsa tient à réagir aux propos belliqueux de François Alfonsi dans un post FB en date du 15 novembre, qui a depuis, semble-t-il, disparu des réseaux sociaux, pour devenir l’édito du dernier numéro d’Arriti… Organe de presse politique soutenu par le PNC, faut-il le rappeler…

Que faut-il comprendre, M. Alfonsi? Vous qui prônez la constitution de Femu a Corsica à cors et à cris, avez-vous pensé à la répercussion de vos propos, sur les militants? Sur le peuple en général? Car c’est bien de l’avenir d’un peuple dont il s’agit. 

Malgré la coalition « Pè a Corsica » qui a, en décembre 2017, remporté une majorité absolue, vous prônez la division? Vous? Qui avez été notre trésorier jusqu’en 2016? Et qui continuez à honorer votre adhésion en tant que militant au sein de notre parti, encore à ce jour?

Un parti « contre le PNC », c’est bien ce que vous annoncez et prônez. 

Peut-être le trouble vous a-t-il fait oublier que le PNC est à l’initiative du projet de création de ce parti unique nommé Femu a Corsica?

Oui les corses ont le droit de connaître les éventuels désaccords qui opposent les composantes de « l’éventuel futur Femu a Corsica ». Ces mêmes discordes qui permettront à chacun d’asseoir ses positions et son espace. Mais, M. Alfonsi, les Corses ont surtout le droit de connaître la vérité. Et surtout de comprendre qu’il est impensable, incorrect et insultant au regard de l’histoire moderne de la Corse d’envisager, comme vous le faites, qu’un parti nationaliste puisse être considéré comme l’ennemi d’un autre parti ou mouvement nationaliste….

Vous connaissez notre ligne politique: l’autodétermination. Elle a toujours été et elle sera toujours celle-ci. Le peuple décide, M. Alfonsi. C’est le mandat à respecter dont nous avons chargé nos élus et responsables. En tant que militants du PNC, nous savons notre vote respecté et appliqué. Nous sommes une composante importante et décisionnelle de l’avenir du PNC. Ne l’oubliez jamais. 

Nos cadres et notre direction ont été élus pour nous représenter et représenter ainsi le peuple corse. Qu’ils soient assurés de notre soutien le plus total. 

A bon entendeur…

PNC


Le texte de François Alfonsi sur le site ARRITTI

La discorde au sein de Femu a Corsica est de notoriété publique et elle a déjà provoqué bien des oppositions au sein même du PNC. A tel point que la direction actuelle s’est recroquevillée autour d’une démarche qui a progressivement remis en cause ce qui avait été voté fin 2017, tant lors de l’AG du PNC lui-même que lors de la réunion du 15 octobre 2017 par laquelle avaient été adoptés, par plus de mille militants réunis à Corti, des statuts et une charte éthique pour la création d’un seul « parti de gouvernement », Femu a Corsica, par la fusiondissolution des trois structures préexistantes, Inseme pà a Corsica, Chjama Naziunale et u Partitu di a Nazione Corsa, et par l’accueil des apports nouveaux formant la « diversité du parti ».

Après plus d’une année d’obstruction et de résistance passive puis active opposée par la direction du PNC, ce qui avait gelé de facto la création du nouveau parti pourtant décidée il y a un an, Gilles Simeoni a décidé de passer outre et de lancer un cycle de réunions dans les régions, tout en arrêtant une date définitive, celle du dimanche 2 décembre 2018, où seront installées les nouvelles instances du parti. Depuis le 15 octobre 2017, et la victoire électorale éclatante qui a suivi en décembre, chacun observait les rendez-vous annoncés sans cesse repoussés, et en déduisait que la mise en place effective de ce nouveau parti n’avançait pas. Jusqu’à l’AG du PNC en juin qui a rendu publique une position de blocage, affirmant que la structure PNC devait rester en place et Femu a Corsica demeurer une simple coalition.

Cette position, en totale opposition avec la volonté exprimée par ceux qui avaient adopté les statuts votés en octobre 2017, ne peut être acceptée. La volonté qui doit primer est celle de ceux qui, très nombreux, ont adopté le projet du nouveau parti. Ce nouveau parti peut se faire avec le PNC, sans le PNC ou même contre le PNC. Mais il ne peut pas « ne pas se faire ». C’est ce que Gilles Simeoni avait exprimé dans un courrier adressé au PNC au moment de son Assemblée Générale. Et c’est ce qu’il a confirmé lors de la première étape du cycle de réunions engagé à Aiacciu le 8 novembre. Le scénario « avec le PNC » était celui que tous les militants espéraient. Le scénario « sans le PNC» s’est progressivement imposé après l’été. Va-t-on aller plus loin ?

La direction du PNC a en effet adressé aux militants de Femu a Corsica une « contribution » qui fait peser la menace d’une « crise politique au sein du mouvement national ». Elle argumente sur des questions de pure forme, et de classique mauvaise foi : «pas de concertation », alors que les réunions se sont enchaînées, procès en victimisation et accusation de «manoeuvre unilatérale ». Bref elle développe un arsenal polémique traditionnel, prémisse d’un raidissement qui ne peut conduire qu’à la groupuscularisation.

Sur le fond, la direction du PNC exprime en effet une attitude de refus clairement formulée.

Elle refuse de confronter sa proposition d’une structure « fédérale », maintenant les partis actuels contrairement aux statuts déjà adoptés, au vote des militants. Et elle annonce « une communication dès les prochains jours (…) tirant toutes les conséquences (…) sans la moindre équivoque ». Le scénario qui s’annonce est donc celui de la polémique. La question politique posée par ce refus est celle d’une démarche qui devra malgré tout se hisser à la hauteur des enjeux historiques. Ce qui s’est passé en décembre 2017, 56,5% des Corses apportant leurs suffrages à la liste conduite par Gilles Simeoni, ne doit en aucun cas être relativisé : le peuple corse a repris confiance en son destin collectif et il l’a exprimé par le vote. C’est un événement historique.

L’opposition sournoise de l’État, les pesanteurs d’une société corse en grande partie sclérosée par son passé claniste et parcourue par de multiples conflits d’influence, la nécessité aussi de secouer le conservatisme des structures du mouvement national lui-même, après cinquante années d’un parcours difficile, sont autant de défis qu’il faut relever. Pour cela, il sera indispensable de pouvoir déployer très largement l’immense potentiel que Femu a Corsica peut mobiliser.

Il serait impensable, au regard de l’Histoire de la Corse, que soit remis à plus tard la création du grand mouvement sur lequel nous avons engagé notre crédibilité face au peuple corse. Il en va de l’avenir démocratique du nationalisme corse.

François Alfonsi.

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