(Unità Naziunale Publié le 7 novembre 2018) Après plusieurs tentatives infructueuses, jusqu’à hier, d’arrêter Paul Felix Benedetti dans la rue et dans divers lieux de Bastia, les autorités abandonnent enfin cette logique provocatrice.
Le commissaire divisionnaire vient de lui adresser une convocation pour le lundi 12 Novembre à 9h30.
Il n’en reste pas moins que c’est Paul Felix qui a été victime de violences policières le 26 septembre dans l’enceinte du palais de justice et que c’est lui qu’on poursuit.
Nous exigeons l’arrêt de cette procédure répressive infondée.
Basta à a ripressione.
CORE IN FRONTE
7 novembre 2018
(Unità Naziunale Publié le 6 novembre 2018) Le 26 septembre dernier (<– Lien ici) se tenait le procès de Jean-Paul Zani pour avoir refusé de donner son « ADN » et de Félix Benedetti, Stéphane Tomasini et Jean-Marc Dominici pour avoir refuser de se plier au FIJAIT.
En début d’après midi les militants de divers mouvements s’étaient réunis pacifiquement devant les grilles du Tribunal de Bastia. Tractages, banderoles, photos…
Puis d’un coup, selon les militants présent, les proches des prévenus ont été interdits de rentrer dans le tribunal ainsi que les personnes venues les soutenir. Benedetti, Tomasini et Dominici gazés et matraqués au moment où ils ouvraient la grille. Puis le calme est revenu dans la foulée, le procès a été retardé d’une heure. Félix Benedetti a été blessé au bras lors de l’altercation.
Deux affaires incidentes au procès ADN FIJAIT
Pour ces incidents « déclenchés par la police », selon Paul-Félix Benedetti, il aurait été convoqué au commissariat. (voir déclaration fin article)
Pendant le procès une vidéo a été tournée pendant la déclaration liminaire de Félix Benedetti entraînant une convocation au commissariat de Jean-Philippe Antolini, membre de Patriotti. (lien en fin d’article)
Au terme du procès du 26 septembre, les réquisitions de 500€ d’amendes ont été requis pour les 4 patriotes, soit 250€ de moins pour Jean-Paul Zani qui avait été condamné à 750€ en première instance.
Verdict de la cour d’appel le 21 novembre prochain.
Soutien de Core In Fronte
SUSTEGNU À PAULU FELICE BENEDETTI
Core In Fronte apporte son soutien inconditionnel à son militant Paul-Félix Benedetti.
Il est victime d’un harcèlement judiciaire alors qu’il a subi, avec d’autres, un gazage intempestif et un matraquage des forces de l’ordre devant le palais de justice de Bastia, en septembre dernier, en marge d’un rassemblement de soutien à l’appel du collectif Patriotti.
Ce jour là, il souhaitait assister au procès de trois patriotes, Stéphane Tomasini, Jean-Marc Dominici et Félix Benedetti, qui étaient poursuivis pour refus d’inscription au FIJAIT.
Paul-Félix tient tête depuis une semaine aux provocations et à la répression policière.
Nous ne laisserons pas faire. La répression ne sera pas une solution au problème national corse. Le peuple corse ne baissera jamais la tête dans sa lutte pour ses droits politiques et sociaux.
Soutien d’Aiutu Paisanu
Un sustegnu maiò à Paul-Félix Benedetti!
Victime, par la police, d’un gazage à la bombe lacrymogène au visage devant l’entrée du palais de justice de Bastia, fin septembre, lors d’un procès contre le FIJAIT, Paul Félix Benedetti se retrouve « accusé » par une procédure judiciaire.
BASTA A RIPRESSIONE!
Voici le témoignage de Paul-Félix Benedetti :
A RIPRISSIONI ÙN CI FARÀ MAI CALÀ U CAPU
Nouvelle visite de la police ce matin à 6h à mon domicile.
Le 26 octobre dernier lors de l’audience correctionnelle du procès FIJAIT envers Stéphane Tomasini, Jean-Marc Dominici et Felix Benedetti du collectif Patriotti, je me suis trouvé bloqué à l’entrée du tribunal de Bastia.
Après 15 minutes d’attente, j’ai pénétré l’enceinte qui doit rester libre d’accès, en vertu des propres lois de la France.
Il semble que cet acte soit un crime de lèse majesté.
Les forces de l’ordre se sont mises à nous matraquer violemment.
Alors que j’entamais une discussion d’apaisement avec des responsables policiers, un gardien de la paix excité m’a gazé à bout portant.
Dans un acte de protection légitime, j’ai détourné son action et son propre gazage s’est retourné contre lui.
Cette action intempestive s’est produite sans sommation d’usage et sans ordre hiérarchique (la commissaire et le commandant de sécurité publique se trouvaient à 1 mètre de moi).
Alors que l’on peut légitimement se poser la question de l’utilisation de gaz asphyxiant, à des doses pénalement condamnables, je suis victime depuis 10 jours de persécutions outrancières.
Dès le lendemain, une convocation indûment envoyée à mon domicile au nom de Felix Benedetti, mon frère, a été renvoyée aux expéditeurs du commissariat.
Une nouvelle convocation, au nom de Paul-Félix Benedetti, pour le mardi 30 octobre à 9h30 m’a été délivrée par accusé-réception le mercredi 31 octobre à 12 heures.
Je ne pouvais donc pas être au courant.
Pourtant dès mercredi à 9 heures, nous avons pu constater la descente d’une escouade de police judiciaire au siège de l’OEHC, mon ancien employeur.
Puis à 11 heures, descente de cette même escouade au café Le Sax, établissement familial.
Enfin, ce matin à 6 heures, nouvelle descente sournoise de policiers difficilement identifiables à mon domicile de Lavasina.
En ce jour de deuil et de recueillement envers mon ami Jean-Claude Mondoloni, j’ai esquivé la rencontre avec les forces du désordre car elle n’aurait pu que mal tourner.
Cet acharnement judiciaire est une nouvelle provocation.
Je n’ai reçu aucune convocation valable.
Quelle est la volonté réelle des responsables policiers de se lancer dans de telles manœuvres répressives ?
#Corse Suite au procès du 26 septembre dernier, les convocations au commissariat s’accumulent…
#Corse Incidents au rassemblement en soutien aux Patriotes devant les grilles du Tribunal de Bastia.