(Unità Naziunale Publie le 4 novembre) À ringrazià tutti quiddi chì si sò alzati u 4 di nuvembri di u 1992 da apri una strada nova pà u sindicalisimu studientinu.
A strada era longa, pitricosa, ma hè sempri stata listessa andatura pà a ghjuventù corsa: strada diritta è core in fronte.
À rombu di travaglià, Ghjuventù Paolina hà acquistatu tanti cumbatti pà emancipazioni di u nosciu populu. Lotta pulitichi, studientini, pà l’Università, à prò di a noscia lingua, di a noscia cultura, noscia tarra, è di a noscia naziona.
Avemu una pinsata fraterna pà issi centinaii di militanti impagnati, anni è anni, è à quiddi dinù chì l’anu pagatu caru…
PIÙ CHÈ MAI, STRADA DIRITTA È CORE IN FRONTE O GHJUVENTÙ !
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A ghjuventù Paolina se présente comme le « syndicat historique de l’université de Corse », né d’une scission avec la CSC (créé en 1975 à Nice Cunsulta di i studienti corsi qui n’existe plus aujourd’hui) « . A Ghjuventù Paolina avait été créée en 1992 dans un contexte de scission dans le mouvement national,né le 4 novembre« . Il s’est toujours présenté comme un Syndicat de la Lutte de Libération Nationale. En 1992, Ghjuventù Paolina se crée à la suite de l’élection d’Antoine-François Bernardini à la présidence.
Quelques dates photos et vidéos.
Le 23 MARS 1994 : La GHJUVENTU PAOLINA lance un appel à la manifestation pour un statut dérogatoire DI l’UNIVERSITA DI CORTI, pour la langue et la culture Corse. La manifestation dégénère et CORTI connaît une nuit d’affrontements entre manifestants et forces de répression. Bilan 34 blessés et un étudiant interpellé. En soutien, une journée de grève à CORTI.
Le 22 MARS 1995 : Les étudiants de GHJUVENTU PAOLINA occupent la sous préfecture de CORTI, les forces de répressions interviennent, les étudiants dont FELIX BENEDETTI sont passé à tabac, des militants de la C.S.C interviennent en faveur des autres militants GHJUVENTU et sont a leur tours pris pour cible. 18 étudiants sont interpellés.
Le 24 MARS 1995 : Les étudiants de la GHJUVENTU PAOLINA et de la C.S.C sont condamnés à un mois de prison avec sursis.
Le 11 DECEMBRE 1995 : suite à une journée de mobilisation étudiante, des militants de la GHJUVENTU PAOLINA sont interpellés après des incidents avec les forces de l’ordre. JEAN CHRISTOPHE BENEDETTI ET CHRISTOPHE GARELLI sont en garde à vue.
DECEMBRE 1995 : A leur retour de paris, un groupe de la GHJUVENTU PAOLINA sont interpellés après des incidents avec les forces de répression et l’un d’entre eux, CHRISTOPHE BENEDETTI est emprisonné. Ses camarades de jeux entament une grève de la faim.
Le 24 DECEMBRE 1995 : CHRISTOPHE BENEDETTI, militant de GHJUVENTU PAOLINA est relâché à la veille de Noël.
Le 18 AOUT 1996 : L’A.N.C et GHJUVENTU PAOLINA apportent leur soutien à JEAN CHRISTOPHE BENEDETTI et CHRISTOPHE GARELLI, militants de GHJUVENTU PAOLINA, en prévision de leur procès le 3 SEPTEMBRE 1996.
Le 27 AOUT 1996 : Conférence de presse de GHJUVENTU PAOLINA dans les locaux du S.T.C à AIACCIU. La GHJUVENTU PAOLINA fait le point sur le procès de JEAN CHRISTOPHE BENEDETTI et CHRISTOPHE GARELLI qui aura lieu le 3 SEPTEMBRE à AIACCIU.
Le 28 AOUT 1996 : L’U.P.C apporte son soutien aux deux militants de la GHJUVENTU PAOLINA.
Le 29 AOUT 1996 : CORSICA VIVA apporte son soutien aux militants de GHJUVENTU PAOLINA, qui passent en procès le 3 SEPTEMBRE 1996. (Rappel JEAN FELIX ACQUAVIVA ex militant de la GHJUVENTU PAOLINA est militant de CORSICA VIVA, c’est beau la solidarité)
Le 30 AOUT 1996 : Le M.P.A apporte son soutien aux étudiants de la GHJUVENTU PAOLINA qui comparaissent devant le tribunal le 2 SEPTEMBRE 1996.
Le 3 SEPTEMBRE 1996 : JEAN CHRISTOPHE BENEDETTI et CHRISTOPHE GARELLI, militants de GHJUVENTU PAOLINA, comparaissent devant le tribunal d’AIACCIU, suite aux incidents avec les forces de l’ordre en DECEMBRE 95. Incidents faisant suite aux événements occasionnés par la mobilisation de la communauté universitaire. (Victimes peu convaincantes). Le tribunal tranche pour un an de prison avec sursis. Soutien du S.T.I aux étudiants de la GHJUVENTU PAOLINA.
Le 4 SEPTEMBRE 1996 : L’A.N.C et les militants de la GHJUVENTU PAOLINA déclarent que la justice a voulu faire un exemple lors du procès des deux étudiants.
Le 6 SEPTEMBRE 1996 : La GHJUVENTU PAOLINA remercie les quelques trois cents sympathisants qui ont fait le déplacement au procès des deux étudiants corses.
Le 8 SEPTEMBRE 1996 : Le M.P.A dénonce le procès des deux militants de la GHJUVENTU PAOLINA.
Le 24 Juillet 1998 : Ghjuventù Paolina informe les étudiants à la recherche d’une location pour l’année universitaire 98-99 qu’elle tient à leur disposition une liste d’adresse sur Corti et ses environs. « Ghjuventù Paolina, consciente des difficultés relatives à l’hébergement étudiant, continue de travailler à la mise en place d’une dotation d’aide au réaménagement et à la création de logement pour les étudiants, dans le cadre d’un plan cohérent d’extension du parc locatif. »
Le 9 novembre 1998 : (Journal du jour Corse Matin) A l’UPC, on confirme les réunions bilatérales avec l’ANC, le MPA et Scelta nova et la participation aux réunions du pôle nationaliste initié par Ghjuventu Paolina.
Le 15 novembre 1998, à Corte, était lancé un appel au nom du Rinnovu Naziunale. Ghjuventu Paolina voulait ainsi officialiser une démarche d’union, consécutivement aux rencontres connues jusqu’alors sous l’appellation de pôle nationaliste et initiées dès l’été 98.
Le 2 décembre 1998 : Manifestation organisée par la Ghjuventù Paolina et la Cunsulta di i Studienti Corsi pour la défense de l’Università. Le STC s’associe à la manifestation organisée conjointement par les deux organisations syndicales étudiantes CSC et Ghjuventù paolina, demain mercredi 2 décembre à 15 heures, à Corti pour la défense de l’università di Corsica. A Manca naziunale appelle à participer à la manifestation organisée conjointement par la CSC et Ghjuventù paolina le 2 décembre à Corti. Rinnovu naziunale appelle l’ensemble des Corses à participer à la manifestation organisée par Ghjuventù paolina et la CSC ce mercredi à Corti.
En 1998, le syndicat Ghjuventù paolina obtient du conseil d’administration de l’université que le 8 décembre devienne un jour de congé pour les étudiants et l’ensemble des services universitaires. Les mêmes étudiants appellent au sursaut populaire et occupent à deux reprises l’Assemblée de Corse afin d’obtenir l’inscription au calendrier scolaire de la date du 8 décembre comme jour férié dans toute l’île.
Le 26 décembre 1998 : Dans le Corse Matin, le Rinnovu Naziunale communique, « Mise en place de la coordination nationale : « Le 15 novembre 1998, au Palazzu Naziunale de Corti, nous lancions un appel au nom du Rinnovu Naziunale. Ce jour-là, nous entendions officialiser la démarche d’union, consécutivement aux rencontres connues jusqu’alors sous l’appellation de pôle nationaliste et initiées dès l’été 1998. Au départ, les échanges de Corti ont réuni des représentants ou militants de mouvements syndicaux et politiques nationalistes (Ghjuventù Paolina, MPA, Manca Naziunale, ANC, Corsica Viva, UPC) ainsi que des nationalistes inorganisés. (…)U Rinnovu Naziunale propose aujourd’hui une coordination nationale provisoire, représentative des diverses sensibilités du pôle.(…)
Le 4 Janvier 1999 : Communiqué paru dans le Corse Matin, extrait « » L’ANC depuis quelques mois a multiplié les contacts et les réunions bilatérales ou à plusieurs organisations. Elle a notamment rencontré l’UPC, a Manca Naziunale, Ghjuventù Paolina, le PPI, Corsica Viva, Scelta Nova. Elle a sans cesse réitéré sa volonté d’oeuvrer à la mise en place d’une structure fédérative regroupant à terme et sans exclusive les organisations nationalistes autour d’un accord politique prenant en compte un véritable » processus de règlement de la question nationale corse « .
Le 25 janvier 1999 : Les diverses composantes du Rinnovu, dont le MPA, l’associu per à Supranità, la Ghjuventu Paolina, des dissidents de l’ANC, des syndicalistes, se sont réunis au cinéma Aprile à Corte pour tenir une conférence de presse dans le but de lancer un véritable appel à tous les nationalistes « pour trouver les voies d’union, sur des bases démocratiques, afin d’éviter le piège mortel de la division. »
Le 2 décembre 1999 : Injures et menaces contre des membres de l’université
Le président Balbi : » Ava Basta Moi aussi je suis allogène ». L’objet de cette réunion : les inscriptions et autres graffiti visant le secrétaire général Robert Alberti et quatre professeurs continentaux. » Rédigés » dans la nuit de mardi à mercredi sur les murs du campus Pascal Paoli. Les étudiants de la Ghjuvenrtu Paolina et de la Cunsulta di i suitidienti Corsi ont eux aussi condamnés ces agissements
Le 15 décembre 1999 : Journal de la Corse : Mercredi 15 décembre Manifestation en début d’après-midi dans les rues de Corte à l’appel des syndicats étudiants Ghjuventu Paolina et Cunsultà di i studienti Corsi. Un millier de personnes défilent cours Paoli afin de dénoncer la volonté affichée par le ministère de tutelle de délocaliser l’enseignement, à travers la création de deux départements d’IUT à Ajaccio et Bastia.
Les syndicats d’étudiants réclament la mise hors normes et la non délocalisation de l’IUT.
Les étudiants mécontents revendiquent également un statut dérogatoire pour l’université de Corse en matière de dotation en moyens matériels et humains. Cette manifestation avait pour thème : » Non à la délocalisation de l’université, défense de la langue Corse et statut dérogatoire en matière de dotation en moyens matériels et humains. Cette première et vraisemblablement dernière manif de l’année 1999 s’est déroulée dans une ambiance détendue, aucun incident n’a été déploré. Le cortège fort de près d’un millier de personnes a pris à 16 heures la direction de la sous préfecture. En tête des banderoles, plusieurs drapeaux corses portés par les étudiants. La manifestation s’est arrêtée à hauteur de l’hôtel de ville ou un important service d’ordre avait été mis en place. Après un échange avec le commandant de gendarmerie Vasseur les étudiants ont entonné le Dio vi salve Regina et repris le chemin des campus. Les étudiants ont décliné l’invitation du représentant de l’Etat car il leur était refusé de retirer les gendarmes mobiles Donc sans heurts, sans incidents comme on avait eu souvent l’occasion de le vivre la manifestation a pris fin. Une nouvelle image de l’université a été donnéet il faut s’en réjouir. Le 16 janvier un nouveau défilé pourrait avoir lieu si le ministère ne répond pas favorablement à l’attente de la communauté universitaire. A. F. et D. C.
Le 11 Janvier 2000 : LINGUA CORSA : les associations, syndicats et mouvements politiques ci-après : CSC, Ghjuventù Paolina, Scola Corsa Bastia, CFDT, SGEN-CFDT, Associu di i Parenti di Balagna, Ghjuventù Indipendantista, STC, Associu Scopre, Associu per l’università d’estate di Corsica, UPC-Scelta Nova et Rinnovu Naziunale, déclarent : dans le cadre de la définition d’un statut pour la langue corse ils adoptent les points suivants, les soumettent à l’examen des autorités compétentes, de tous les élus, des responsables politiques, syndicaux et associatifs et demandent qu’ils fassent l’objet d’un positionnement clair. Ils espèrent qu’après un débat le plus large possible se dégage enfin un consensus favorable à la sauvegarde et à la promotion de la langue et culture Corses. Les signataires proposent un débat portant sur : l’enseignement obligatoire de la langue Corse à l’école primaire ainsi qu’en sixième et cinquième avec mise en application d’une éducation bilingue ; création d’un office de planification linguistique ; définition d’une politique en vue d’instaurer le bilinguisme dans les secteurs de la vie active (média, administration, économie) tel que le propose la Charte européenne des langues régionales ; la ratification par la France de la Charte européenne des langues régionales ; l’amendement de la constitution afin de permettre la mise en place des points énoncés ci-dessus.
Le 1er Février 2000 : Non paiement des bourses Les étudiants occupent le Restau U Les étudiants de la Ghjuventui Paolina ont investi le restaurant universitaire ce qui permit à une centaine de leurs camarades d’être hébergée gratis ! A l’origine de ce mouvement revendicatif : le non paiement des bourses d’enseignements supérieurs qui sont désormais placées sous la gestion des Œuvres universitaires en liaison avec le rectorat et le trésor public. Le directeur Christian Garcia a rencontré les étudiants et leur a donné toutes les assurances pour que cette question soit réglée rapidement. A l’origine de ce retard de paiement un problème informatique. En attendant le versement des sommes dues le CRous donnera des facilités de caisse pour l’accès au restaurant Universitaire. Des mesures identiques seront appliquées en résidence universitaire. Le directeur s’est engagé à faciliter la relation avec les banques en cas d’application d’agios. Il se portera caution morale auprès des banques pour que des avances soient consenties aux étudiants. Par ailleurs tout étudiant se trouvant dans une situation particulièrement difficile est invité à se mettre en relation avec la direction du Crous.
Le 4 février 2000 : Ghjuventu Paolina a occupé les bureaux de la présidence. Ghjuventù Paolina communique : « En réponse à l’occupation de la présidence de l’université du 2 février contre la délocalisation, Ghjuventù Paolina a obtenu une entrevue tripartite avec le recteur d’académie et le président de l’université. Nous leur avons donc demandé de préciser leur position à ce sujet. Le président, M. Balbi, nous a répondu que la décision avait été prise par le Conseil d’Administration de l’université et qu’elle ne pouvait être changée que dans ce cadre. Nous avons donc obtenu la tenue d’un Conseil d’Administration extraordinaire dont le déroulement est prévu pour la rentrée des vacances de février. L’ordre du jour en sera le vote concernant la localisation des IUT à Corte. Le recteur, M. Pantaloni, a pour sa part rejeté les responsabilités décisionnelles vers la CTC et le ministre de l’Education Nationale. En outre, il a précisé que l’application du plan U3M n’était pas obligatoire. Ghjuventù Paolina considérant la situation toujours floue aux vus des enjeux, appelle les parties concernées à une prise de position publique et rapide. D’autre part, la date d’une réunion de travail afin de mettre en place la « Charte des examens » a été fixée au 10 février. Nous avons également demandé une nouvelle rencontre avec le recteur afin de débattre de différentes questions (notamment que le problème du non paiement des bourses ne se renouvelle pas). Elle aura lieu le 25 février. Une problématique plus fondamentale a été présentée : l’implication de l’université dans le tissu économique Corse. Une autre réunion de travail à ce sujet a été prévue. Ce mois de février sera donc riche en actions. Les étudiants et la communauté insulaire devront se mobiliser à nouveau pour faire basculer définitivement le choix en faveur du développement du pôle cortenais. C’est pourquoi Ghjuventù Paolina donne rendez-vous pour une prochaine manifestation unitaire où chacun pourra prouver son attachement à l’université de Corse ».
Le 7 Février 2000 : Faisant suite à l’appel à manifester, mercredi 9 février 2000, lancé par les deux syndicats étudiants : Ghjuventu Paolina et Cunsulta di i studienti Corsi s’est tenue une réunion regroupant les délégués des étudiants mais aussi plusieurs élus locaux, territoriaux et des représentants d’association telles : A Rinascita, les commerçants de la place Paoli et des membres de la société civile. Aux termes de cette rencontre il a été décidé la constitution d’un collectif intitulé » Culletivu Per u sviluppu di l’università in Corti. Corti Cita universitaria « . C’est quasiment la première fois que l’on assiste à une concertation aussi large entre les représentants des communautés universitaire et cortenaise. Les raisons de ce rapprochement fort : la défense de l’Institut universitaire, de l’université tout entière ainsi que la promotion de la ville universitaire que Corte se doit de devenir. Le projet de création de deux départements d’IUT dans les capitales du nord et du sud de la Corse suscite des vives réactions tout autant dans les rangs des étudiants et de certains universitaires que dans ceux de la population cortenaise qui réalise au fil des mois que » l’avenir de Corte passe inévitablement par l’université « . Mercredi on doit donc logiquement s’attendre à une forte mobilisation venant de Corte mais aussi des autres secteurs de la Corse puisqu’un appel a été lancé par le collectif à tous ceux qui désirent défendre l’université. Soucieux du bon déroulement de cette manifestation il a été demandé aux étudiants de mettre en place un service d’ordre conséquent et à la sous-préfecture de ne pas mettre en place un dispositif policier le plus discret possible. Le voeu du collectif est que cette manifestation se déroule dans d’excellentes conditions tout au moins comme celles du mois de décembre dernier ou l’on s’en souvient aucun incident ne fut a déplorer. Les réactions Corsica Nazione demande à ses militants de participer en masse à la manifestation prévue le mercredi 9 février à Corte, à l’appel du collectif « Pe u sviluppu di l’università in Corti ». Tutti à l’università a duie orè e mezzu.
Le 13 Mars 2000 : » Face aux dangers qui pèsent sur l’université » » Programme commun » des syndicats étudiants. Il a été présenté par la Cunsulta di i studienti corsi et Ghjuventù Paolina Demain, la communauté universitaire est invitée à se rendre aux urnes afin de désigner ses représentants. Le collège le plus important est bien évidemment celui des étudiants qui n’aura pas, comme les précédentes années, à choisir entre Cunsulta di i studienti corsi et Ghjuventù Paolina puisque ces deux syndicats ont décidé de faire liste commune. Au cours d’un point de presse, ils ont présenté leur programme commun. Perche una lista cumuna Le premier porte-parole a indiqué : « Aujourd’hui, nous voulons initier une nouvelle période et chercher à augmenter notre efficacité face aux dangers auxquels l’université est confrontée. C’est la raison pour laquelle nous présentons une liste commune à nos deux organisations. Nous présentons une liste composée aussi par des étudiants non syndiqués ». Il a ensuite développé un large inventaire des besoins de l’université mais aussi de la ville universitaire. Ainsi « si Corte veut relever le défi du IIIe millénaire, il lui faudra se doter de structures permettant une vie sociale meilleure de l’étudiant dans un développement harmonieux avec la population cortenaise ». Les étudiants par ailleurs déplorent « que les constructions de la halle des sports et de la bibliothèque, pourtant programmées pour janvier 2000, ne soient pas encore commencées ! » Ils demandent également la construction d’une maison de l’étudiant qui fait lourdement défaut et ce qui les a contraints à louer un chapiteau pour l’organisation de leurs soirées. Un statut particulier Un autre porte-parole a longuement traité des « propositions générales concernant la reconnaissance d’un statut particulier pour l’université de Corse, université qui depuis sa création se trouve hors du cadre des quotas fixés par les normes « San Remo ». L’adéquation enseignement insertion économique a fait aussi l’objet d’un large exposé. « Nous sommes pour un développement identitaire dont les moteurs seront l’université et la jeunesse de ce pays » a-t-il été indiqué. « L’institut de créativité d’entreprises fondé il y a deux ans, semble répondre à l’attente des étudiants et du tissu économique, toutefois il ne dispose pas de fonds propres pour financer les projets portés par les étudiants » a déclaré par ailleurs le porte-parole. Large exposé aussi autour de l’institut universitaire de technologie et sur les dangers de délocalisation. Les syndicats étudiants demandent la localisation à Corte de l’ENSAM, des sites de l’IUFM ainsi qu’une antenne de l’IRA. Le dernier volet de cette conférence de presse a été consacré au fonctionnement des facultés, à la culture et aux oeuvres sociales. Bien évidemment un large appel à voter demain a été lancé.
Le 15 Mars 2000 : Les élections en vue de désigner : les représentants des étudiants aux conseils d’administration, conseil scientifique, conseil des études et de la vie universitaire, institut universitaire de technologie (IUT) ; les représentants des personnels enseignants et administratifs et des étudiants aux conseils de l’UFR droit, conseil de l’UFR sciences et techniques, conseil de l’UFR lettres, conseil de l’IAE ; les représentants des personnels au conseil de la documentation de l’université, se dérouleront ce mercredi 15 mars, de 9 heures à 18 heures.
Candidats étudiants : CSC, Ghjuventù Paolina
Conseil d’administration (9 sièges) : collège droit et capacité : Michel Chiocca, Paul-Mathieu De La Foata, collège sciences économiques et de gestion et IUT : Jean-Christophe Angelini, Laurent-Dominique Mary, collège sciences et techniques : Pascal Tavera, Julien Paolini, collège lettres, langues et sciences humaines : Frédéric Duriez, Joseph Sabiani-Poggi, Marc Labydoire.
Conseil scientifique (3 sièges) : collège étudiants de 3e cycle : Eric Leoni, Frédéric Chiari, John Barch-Secondi.
Conseil des études et de la vie universitaire (12 sièges) : collège droit et capacité : Nicolas Antonelli, Daniel Poli, Sébastien Luciani, collège sciences économiques et de gestion et IUT : Jean-François Rouchon, Michaël Predali, Nicolas Antonini, collège sciences et techniques : Paul Tieri, Anthony Buisson, Sébastien Lopez-Guia, collège lettres, langues et sciences humaines : David Moire-Peraldi, Hervé Innoncenzi, Marie-Aube Orsini.
Institut Universitaire de Technilogie – IUT (3 sièges) : Antoine Ottavi, Philippe Ristori, Jean-Michel De Marco.
Institut d’Administration des entreprises – IAE (2 sièges) : Jean-Paul Codaccioni, Michelle Altana.
Conseil de l’UFR droit, sciences économiques (6 sièges) : 1re année DEUG droit et capacitaires : Jacques Tafani, 2e année DEUG droit : Alexandra Dominici, 2e cycle de droit : Damien Benedetti, 3e cycle de droit : Isabelle Tramoni, 1er cycle sciences économiques : Rose-Marie Pietri, 2e et 3e cycles sciences économiques : Jean-Pierre Coppolani.
Conseil de l’UFR lettres et sciences humaines (6 sièges) : lettres modernes, sciences éducation, langage : Anne-Lise Raffaelli, LEA : Laetitia Campos, anglais, italien, espagnol : Marie-Françoise Ettori, Corse : Nicolas Sorba, histoire : Marc-Olivier Ferrari, arts : William Bouzik.
Conseil de l’UFR sciences et techniques (6 sièges) : 1er cycle : Julia Robichon, Pascal Renucci, Jean-Mathieu H-Gasperini, 2e et 3e cycle : Jean-Jacques Filippi, François Squarcioni, Christophe Paoli.
Le 13 mai 2000 : (corse matin du jour) : Les responsables des deux syndicats Cunsulta di i studienti Corsi et Ghjuventu Paolina ont communément déclaré : » Sur les dossiers de constructions des rumeurs contradictoires circulent depuis des semaines. Nous avions interpellé les services concernés à de nombreuses reprises afin qu’ils clarifient la situation mais force est de constater une fois de plus l’inertie de l’Etat et de ses administrations entravant l’essor de l’université. On apprend maintenant que l’appel d’offres devrait être réorganisé, pour des raisons a priori fallacieuses. Nous croyons savoir que le principe de départ c’est l’importance des constructions, il faut prendre en compte le fait que l’on ne parle pas d’une simple extension mais de la construction d’un grand site universitaire, d’un nouveau campus, qui doit donc comprendre la nouvelle bibliothèque, le centre culturel, la halle des sports et d’autres constructions dont les étudiants ont impérativement besoin. Les syndicats étudiants les réclament depuis des années, et au moment ou les procédures devaient leur permettre de voir le jour on assiste à nouveau à certains blocages. Ce qui est inquiétant c’est que l’on retrouve un peu le double discours qui avait prévalu au moment du débat relatif aux délocalisations. On a assisté donc à une multiplicité de points de vue et, curieusement, au moment ou l’université est en période d’examens et donc en sous-activité, cette nouvelle d’interruption tombe. Pour ce qui nous concerne nous allons contacter très rapidement l’ensemble des protagonistes et notamment les acteurs du collectif qui avaient organisé la manifestation unitaire de février. Nous envisagerons avec eux quelle suite donner aux événements. Nous demandons un minimum de stratégie et de suivi d’une véritable politique pour Corte ville universitaire « .
Le 8 décembre 2000 : Manifestations de lycéens. Ils étaient 300 à Ajaccio L’Ile-Rousse : entrée du lycée bloquée. Un peu partout à travers la Corse des élèves des lycées et collèges ont observé un mouvement de grève, pour réclamer « que le 8 décembre, fête de l’Immaculée-Conception, soit férié, au même titre que pour les étudiants de l’université, et reconnu, officiellement, comme fête de la nation corse ». L’entrée du lycée de Balagne a été bloquée ce matin, dès 8 heures, par les élèves membres de l’association « Ghjuventu Paolina Liceana ». Répondant à l’appel régional lancé par le syndicat étudiant « Ghjuventu Paolina », ils entendaient réclamer « la reconnaissance par les autorités de la journée du 8 décembre fériée ». Devant les portes closes de l’établissement, le porte parole Jérôme Albertini, a donné lecture d’un texte, rappelant que la date du 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception, patronne de la Corse et de la cité paoline, avait été décrétée fête nationale corse lors de la Cunsulta de Corte, en 1735. Les membres de Gjuventu Paolina Liceana ont ensuite effectué une distribution de tracts en centre ville et se sont réunis sur la place Paoli, pour un déjeuner en commun.
Le 9 décembre 2000 : Dans Corse Matin, dans le cadre du décret (91-173) du 18 février 1991 relatif aux droits et obligations des élèves, une association « Ghjuventu Paolina Liceana » a été créée au lycée de Balagne. Conformément aux statuts, le siège est celui de l’établissement.. « Ghuventu Paolina Liceana » aura pour devoir de défendre les droits des élèves et de les informer des décisions administratives. Elle aura pour but de les renseigner sur les orientations possibles, de les aider dans leurs recherches, mais aussi d’apporter une dynamique dans la vie lycéenne ». En attendant que toutes les démarches administratives soient achevées et que le bureau se mette en place, l’association des lycéens s’est placée sous la tutelle du syndicat « majeur » de l’université de Corte : A ghjuventu Paolina. Parmi les lycéens présents : J.-A.Orticoni, A.Marcelli, P. Croce, J-François Bascoul, D.Falkhour, F. Moreau ; B. Vesperini, et O. Albertini (étudiants).
Le 20 février 2004 : Après les dénonciations de Ghjuventù Indinpendentista concernant les travaux du CROUS à l’Università di Corti, c’est au tour de Ghjuventu Paolina de monter au créneau pour dénoncer le dysfonctionnement de cet organisme, notamment en ce qui concerne les fonds d’investissement, mais aussi davantage de transparence dans le recrutement, tant au CROUS qu’à l’Università.
Le samedi 10 juillet 2004 : Manifestation à Ajaccio environ 5000 personnes : »basta a ripressione ». La manifestation a été organisée par Unione Naziunale, Corsica Nazione, Indipendenza, PNC, PSI, ANC, Chjama Naziunale, Rinnovu, Verdi Corsi, STC, Ghjuventu Paolina, Ghjuventu Indipendentista, ALC, APC, Strada Corsa, Comitatu contra a Riprizzione et CSC. Corsisation des emplois, officialisation de la langue corse, et regroupement des prisonniers corses à la maison d’arrêt de Borgo, tels furent les revendications des manifestants, dont la présence féminine est à souligner, regroupés devant la préfe cture d’Ajaccio. Parti du quartier des Salines aux environs de 18h00, le défilé est arrivé à la fin de son parcours sans heurt et la foule, sous l’appel des leaders nationalistes s’est dispersée dans le calme, peu après 19h30, après avoir chanté le « DIU VI SALVI REGINA ».
Le 10 Février 2005 : Action d’A Ghjuventù Paolina (Journal du 11)
Le lundi 4 février 2008 : Une centaine de militants nationalistes a manifesté lundi soir devant le commissariat de Bastia pour protester contre l’interpellation de trois militants du mouvement nationaliste Rinnovu. En réaction à cette interpellation, l’accès à l’université a été bloqué lundi par des étudiants du syndicat Ghjuventu Paolina. En tout, quatre membres du Rinnovu étaient entendus lundi pour des incidents survenus le 21 janvier autour du commissariat de Bastia.
Le 6 février 2008 : Nouvelle donne syndicale dans les rangs des étudiants. La réélection sans surprise d’Antoine Aiello (17 février 2008) à la présidence de l’université de Corse, faute de candidats, a quelque peu masqué la petite révolution qui s’est jouée dans le même temps au sein du syndicalisme étudiant. Après avoir « régné » sans partage sur les campus cortenais durant plus de 25 ans, la Cunsulta di i studienti corsi (CSC) a enduré sa première défaite lors d’élections générales. Le 6 février dernier, c’est en effet la Ghjuventù Paolina, jusque-là cantonnée au rôle de challenger, qui s’est imposée. « Notre travail au quotidien sur les campus a fini par payer, se félicite Esteban Saldana, le porte parole de la GP. Sur plusieurs sujets, comme celui du retard dont souffre la construction de la nouvelle bibliothèque universitaire, nous avons prouvé que nous avions une connaissance approfondie de nos dossiers et une réelle capacité de mobilisation. Si la CSC n’est plus majoritaire, c’est parce qu’elle était devenue une coquille vide. Il n’y avait plus personne sur le terrain, chez eux, pour défendre les intérêts des étudiants… »
Le samedi 3 Mai 2008 : Mobilisation pour la langue corse avant le débat à l’Assemblée Nationale. Sur le terrain, les militants de l’Associu di i parenti corsi, de Ghuventù indipendentista, Ghjuventù paolina et de la CSC y ont été ces derniers jours. Avec le même objectif : interpeller les députés insulaires afin qu’ils prennent la mesure des enjeux et pèsent en faveur de la modification de l’article 2.
Le 13 octobre 2008 : A Ghjuventù Paolina a rencontré le Recteur d’Académie afin de discuter avec lui des difficultés des étudiants à se loger, manger…
Le 3 décembre 2008 : La Ghjuventù Paolina réclame un doyen et bloque les cours. Les étudiants de la Ghjuventù Paolina ont entamé un mouvement de grève illimité pour réclamer un doyen à la Fac des sciences et techniques. Sans remettre en cause l’action de l’administrateur provisoire, nommé il y a six mois par la présidence de l’Université de Corse, ils réclament « simplement que la voix des étudiants soit entendue et que le résultat des élections soit pris en compte. Or, la direction de l’Université ne veut pas reconnaître ce résultat à la Fac des sciences et techniques et cherche à obtenir une majorité absolue par le biais de procédures juridiques. Ce comportement qui consiste à ignorer la représentativité étudiante au sein des conseils est surprenant de la part d’un président qui doit son premier mandat aux voix des trois syndicats étudiants », a martelé Esteban Saldana, porte-parole de la Ghjuventù Paolina.
Le 18 décembre 2008 : Le blocus a été levé après la libération des étudiants. Les syndicats étudiants de la Ghjuventù Indipendentista, de la Ghjuventù Paolina et de la CSC ont accueilli avec une immense satisfaction l’annonce de la libération de leurs deux camarades (il en a été de même pour les autres personnes interpellées dans le cadre de ce dossier), en début d’après-midi. La nouvelle a très vite circulé sur le campus tandis que dans le même temps, les entrées aux différentes salles de cours étaient débloquées.
Le 15 février 2010 : La Ghjuventù paolina réclame l’engagement des candidats. Plusieurs candidats aux élections territoriales ont répondu présent, à Corte, à l’invitation du syndicat étudiant Ghjuventù paolina, qui réclame de leur part un « choix politique concret » concernant des thématiques prioritaires pour le monde universitaire. Peser dans la campagne des élections territoriales en mettant les candidats « face à leurs responsabilités » : telle est l’ambition affichée par le syndicat étudiant Ghjuventù paolina (GP), qui a lancé, un débat public à l’université de Corse (*). Une assemblée d’environ 80 personnes s’était réunie pour l’occasion, parmi laquelle des enseignants-chercheurs et une majorité d’étudiants, ainsi que plusieurs représentants de certaines des listes en présence, chacune ayant été invitée au préalable par les organisateurs
Le 21 ou 22 février 2010 : La Ghjuventù Paolina majoritaire dans les conseils. La répartition est la suivante : – Conseil d’administration : GP : 3 sièges ; CGC : 2 sièges. – Conseil scientifique : GP : 2 sièges ; CGC : 2 sièges. – Conseil des études et de la vie universitaire : droit : GP : 2 sièges ; CGC : 2 sièges. Sciences : GP : 3 sièges ; CGC : 1 siège. Lettres : GP : 3 sièges ; CGC : 1 siège.
Le 14 octobre 2010 : Dans le Mensuel Corsica : mobilisation contre la réforme des retraites. Les syndicats, comme le Ghjuventù Paolina ou la Cunsulta di a Ghjuventù Corsa, se disent prêts à soutenir le mouvement et à participer à une grève générale.
Le 4 novembre 2012 : Notre engagement quotidien sur les campus a pour but de développer l’Université de Corse, d’améliorer le quotidien des étudiants, leur formation, et aussi de veiller à une meilleure insertion professionnelle à la sortie des études. Nous réaffirmons notre appartenance à la mouvance nationaliste, mieux à même selon nous de défendre les intérêts de notre peuple sur sa terre, mais continuerons toujours à œuvrer pour tous les étudiants, quelles que soient leurs idées politiques. L’Université doit être un lieu ouvert et accessible à tous, un lieu d’égalité, un lieu de réflexion et de réponse aux défis que rencontrera la société corse de demain, mais aussi un lieu de diversité culturelle ouvert sur le monde. Nous avons à cœur de faire en sorte que l’Université soit en mesure de fournir tous les outils nécessaires à la réussite, afin d’assurer une meilleure intégration au monde du travail, en adéquation avec les besoins du tissu socio économique insulaire.Nous veillerons à ce que notre Université soit un établissement en phase avec les mutations économiques, sociales et écologiques de notre société, mais aussi une université innovante, pôle intellectuel qui tisse des liens avec ses consœurs, à l’étranger comme en France.
Quelques photos des mobilisations 90/2000 à 2018
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#Corse @JF_Acquaviva « De l’Office des Transports au Palais Bourbon »