Il vient d’être réélu à la présidence du conseil général de la Corse-du-Sud. Un troisième mandat qui s’annonce plus politique que les deux précédents. Jean-Jacques Panunzi revient sur ces cantonales, les tensions, les coups bas et ses priorités.
La droite a perdu quatre sièges. Est-ce un demi-échec ou une demi-victoire ?
Ce fut une élection plus difficile que prévue. A Bonifacio, la candidate s’était déclarée sans étiquette et petit à petit elle a été récupérée par le maire de Bonifacio. Claude Degott-Serafino est devenue la candidate de la gauche dans le courant de la campagne. Au départ, j’étais même persuadé qu’elle allait voter pour moi à la présidence…
À Porto-Vecchio, c’est toute la famille de gauche qui a fait basculer le siège chez les nationalistes. À Ajaccio, ce sont les divisions de la droite qui nous font perdre le IIIe canton de 40 voix. Dans le IVe canton, c’est difficile à analyser. En tout cas, nous avons perdu au moins deux sièges qu’on n’aurait jamais dû perdre.
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