Espace Louise-Michel, 42ter rue des Cascades, Paris 20e. Samedi 18 décembre à partir de 17h. Restauration sur place
Depuis longtemps, un important conflit politique secoue le Pays basque. Si il est difficile de définir un point de départ précis, tant l’histoire de ce territoire est fait d’oppression et de résistance, il est en revanche certain que l’émergence d’un mouvement indépendantiste de gauche fort a transformé le paysage politique basque. Ce large mouvement est surtout connu pour son affirmation claire de la revendication d’une indépendance politique et les observateurs se focalisent souvent sur les moyens mis en œuvre par les différentes organisations indépendantistes basques pour y parvenir. Il est plus souvent oublié que si la gauche indépendantiste basque est effectivement abertzale (patriote), elle est aussi de gauche. Une gauche, résolument révolutionnaire, porteuse d’un projet d’émancipation du peuple travailleur basque. Parce qu’il ne peut y avoir de libération nationale sans libération sociale.
Depuis quelques années, la gauche abertzale a engagé un nouveau cycle de résolution du conflit politique basque. L’arrêt de l’activité armée d’ETA, le 20 octobre 2011, a marqué une étape importante de cet engagement mais l’appel d’une grande partie de la société basque à une sortie de conflit demeure ignoré par les États espagnols et français. Loin de vouloir avancer, ces derniers continuent leur politique de négation des droits du peuple basque et leurs opérations répressives contre les militants indépendantistes. Pourtant, des pas sont possibles, comme par exemple le respect des droits des prisonniers politiques comme l’ont réclamé plus de 110 000 personnes dans les rues de Bilbao le mois dernier. Ce processus doit s’articuler autour d’un mot d’ordre : AUTODERMINATION. Sur le plan politique bien entendu, avec la possibilité pour les Basques de décider librement entre toutes les options y compris celle de l’indépendance. Mais aussi sur le plan social, avec la possibilité de pouvoir choisir une autre forme d’organisation socio-économique, en rupture avec le capitalisme.
C’est pour permettre d’échanger sur ces sujets qui font l’actualité du Pays basque, le Comité de Solidarité avec le Peuple basque a invité plusieurs militants du Pays basque (Askapena, Elkartzen, Segi…) afin de mieux faire connaître la réalité des luttes sociales en Euskal Herria.
Comité de Solidarité avec le Peuple Basque
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