(Unità Naziunale Publié le 23 octobre 2018 à 19h27) La Cour européenne des droits de l’homme a rendu une délibération ce 23 octobre défavorable au recours déposé par trois prisonniers basques. Elle déclare ne pas être compétente concernant les recours présentés par Santiago Arrozpide, Alberto Plazaola et Francisco Mujika. Les avocats doivent saisir la Cour de justice des communautés européennes, qui elle est compétente pour délibérer sur le problème des confusions que refuse d’appliquer la Justice espagnole.
La Cour Européenne des Droits de l’Homme a rendu son verdict à propos des confusions de peines.
EHBAI n’accepte pas la décision de Strasbourg qui amènera de facto un prolongement mécanique des peines des prisonnier-e-s politiques.
Comment l’Europe peut-elle suivre une mesure d’exception appliquée par l’Espagne ? En refusant de prendre en compte les années de prisons effectuées en France, l’Espagne condamne les familles et les proches des militant-e-s politiques emprisonnés en prolongeant leurs souffrances.
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Il est grand temps que la situation des prisonnier-e-s politiques soit résolue.
Encore une fois, nous nous adressons aux états français et espagnol en leur demandant d’avancer sur le chemin du processus de paix. Les schémas de vengeance n’apportent rien de bon ! Plus d’excuses, la société basque attend des avancées sur la voie de la paix et nous espérons vivement que ces prochains mois nous n’aurons plus ce genre de mauvaises nouvelles.
Aujourd’hui la Cour Européenne des Droits de l’Homme a rendu sa décision sur la demande faite par des prisonnier.e.s basques sur l’application de la confusion des peines en Espagne. ( précisons, la confusion des peines faites en France et en Espagne car à ce jour les prisonniers font une double peine ).
Cette décision nous met en colère :
– car il est clair qu’avec cette décision Strasbourg protège l’Espagne et ses lois créées pour des raisons politiques imprégnées de vengeance.
– car les droits de ces prisonnier.e.s sont clairement bafoués.
– car cette décision ne fait que créer de la souffrance dans la société basque et dans l’entourage des prisonnier.e.s.
– car il s’agit là d’un obstacle au Processus de paix.
Il est temps et nous le répétons encore: l’Espagne doit faire immédiatement des pas, elle doit changer sa loi immédiatement afin de permettre aux prisonnier.e.s de confondre leurs peines. Il est temps que l’Espagne change de posture, en s’éloignant de la vengeance et en se rapprochant du vivre ensemble. Il est temps que l’Espagne s’implique réellement dans le Processus de paix.
La société basque a une attente très claire à ce sujet; le Processus de paix doit avancer, et pour cela il faut trouver une solution à la situation des prisonnier.e.s. La France et L’Espagne doivent l’entendre. Plus particulièrement l’Espagne doit immédiatement rapprocher les prisonnier.e.s du Pays Basque et pas seulement à plus de 200 km du Pays Basque, elle doit permettre la confusion des peines, elle doit libérer les prisonnier.e.s malades ainsi que permettre le changement de grade au sein des prisons pour un traitement humain de tous les prisonnier.e.s.
La société basque à les chose très claire, le processus de paix doit avancer, il faut changer et trouver une solution à la situation des prisonnier.e.s et ça la France et L’Espagne doient l’entendre. Ce dernier doit immédiatement rapprocher les prisonnier.e.s au Pays Basque et non à plus de 200 km du Pays Basque, il doit premettre le cumul des peines , il doit libéré les prisonnier.e.s malades ainsi que permettre le changement de grade.