Les nationalistes se réjouissent du retrait de deux programmes sur la commune de L’Île-Rousse. Mais s’inquiètent du manque de logements sociaux et de l’absence de PLU. Ils en appellent quand même à la vigilance. Mais se réjouissent de « premiers résultats positifs obtenus contre la spéculation en Balagne ». Les militants de Femu a Corsica saluent le recul de deux projets immobiliers d’envergure sur la commune de L’Ile-Rousse et y voient même aujourd’hui « quelques raisons d’espérer ».On se souvient qu’en novembre dernier, la section de Balagne était montée au créneau pour dénoncer la flambée des prix de l’immobilier, l’urbanisation jugée excessive de la cité paoline et le taux toujours plus élevé des résidences secondaires. Trois mois plus tard, les nationalistes reprennent donc la parole sur ce thème pour se féliciter de quelques avancées.
« Première bonne nouvelle, le projet immobilier Belrobi, prévu dans la bande des 100 mètres, a été annulé par une décision du Conseil d’État. Cette bataille de longue haleine, menée par l’association U Levante, a connu un épilogue favorable le 5 janvier dernier. Tous les défenseurs de la loi Littoral ne peuvent que s’en réjouir », rappellent les adhérents de Femu a Corsica. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, les militants balanins saluent également le retrait du permis de construire d’un ensemble de 160 logements au lieu-dit Fornole. Lors de la seconde consultation publique lancée sur ce projet, le commissaire enquêteur avait émis un avis défavorable. « Il s’agit de deux étapes importantes dans la lutte pour la préservation du littoral et contre l’asphyxie de L’Ile-Rousse. Cela ne doit pas pour autant affaiblir notre mobilisation »,préviennent-ils.
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