Le procès qui s’est ouvert cet après midi à la 16eme chambre correctionnelle de Paris est un procès éminemment politique. Parents et amis sont venus nombreux pour soutenir nos trois patriotes en procès. Véronique Sciaretti élue Territoriale de Corsica Libera et Dumè Tafani le président de Sulidarità ont également fait le déplacement de corse. Dès l’ouverture des débats le Président du tribunal a mis en place sa stratégie : il se comporte en Procureur et pratique la politique de l’amalgame.
Évoquant à l’infini des affaires pour lesquelles nos frères de lutte ne sont pas poursuivis, il évite ainsi d’évoquer les minces faits pour lesquels ils sont poursuivis. Marc Antoine, Olivier et Patrick, aidés par leurs avocats n’ont eu de cesse de recentrer les débats face à un Président au parti-pris évident. Le Procureur n’est que peu intervenu se contentant, en général, du rituel : « je n’ai rien à rajouter Mr le président ».
Gageons que les 3 autres demi-journées d’audiences seront l’occasion de démontrer, s’il en était encore nécessaire, que nous sommes loin d’un procès de pur droit mais bien dans un procès politique où la cour oriente les débats vers des solutions répressives.
Corsica Infurmazione / Associu Sulidarità
Vous aimez cet article ? Faîtes-en profiter vos amis !
Faites passer l’information autours de vous en cliquant sur :