Ce lundi le tribunal correctionnel de Bastia a rendu son jugement. Relaxe.
Michel Terrachon membre de l’exécutif de Corsica Libera était accusé du refus de se soumettre à un prélèvement ADN et signalitique; et de détention d’un chargeur, trouvé dans une poche par la police. Ces accusations sont liées à une procédure incidente suite à une interpellation de la SDAT il y a quelques semaines. Il avait du alors subir sa 22 ème garde à vue.
La police politique et la justice dite « antiterroriste » a toujours relâché , sans suites, ce militant. C’est ce qui fut fait. Cette persécution tourne à la paranoïa et alimente la chronique du ridicule. On s’est d’abord acharné sur la possession d’une vieille carabine rouillée souvenir familial trouvée chez son fils : RELAXE. Là , il s’agissait d’un chargeur vide dont la défense a démontré que de part son classement, on pouvait le commander librement sur internet.
Quand au refus de prélèvement, avec les nouvelles dispositions de garde à vue qui mettent la France en conformité avec l »Europe, la défense a fait prévaloir que le droit à garder le silence ne peut être interpréter comme un refus.
Le tribunal de Bastia ne retient pas cet argument qui change la donne en terme de jurisprudence, mais considère que l’absence de mise en cause rendait caduque cette volonté de prélèvement.
Un appel du parquet est probable. Mais une tentative de coup fourré judiciaire a été stoppée , sachant que de la prison ferme était requise.
Les acharnements judiciaires ne détourneront jamais les militants de Corsica libera de leur conviction politique.
Dossier Terrachon sur Corsica Infurmazione – Unità Naziunale
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