Dans le bureau de vote des enseignants-chercheurs, le verdict tombe une heure, seulement, après la fermeture. Les urnes des collèges professeurs et maîtres de conférences sont déjà dépouillées et affichent la différence. Sur un conseil d’administration de 22 membres élus, Paul-Marie Romani s’octroie 12 sièges. Antoine Orsini n’en obtient que 2. L’économiste a déjà gagné, avant même l’élection du président de l’université de Corse qui, le 7 février, dans le petit comité du CA, ressemblera à un troisième tour de scrutin de municipales. Bref, une grande parade finale, un jour symbolique marquant le début d’un mandat. « Belle campagne, belle élection ».Paul-Marie Romani adresse ses mots à son adversaire, fair-play, tout en lui donnant l’accolade. Les opérations de vote se poursuivent pourtant, pour compléter le conseil d’administration, puis constituer le conseil scientifique et le conseil des études et de la vie universitaire. Mais l’essentiel est connu. Paul-Marie Romani va prendre les commandes de l’université de Corse.
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