(Unità Naziunale Publié le 8 octobre 2018 à 16h25) Lors de sa visite en Corse du 5 octobre dernier, la ministre française de la Justice, Mme Belloubet a tenu des propos pour le moins surréalistes concernant le rapprochement des prisonniers politiques corses.
À une question d’un journaliste à ce sujet, celle qui est censée « incarner » le droit a répondu, en plus du classique « cas par cas »que des considérations liées aux « victimes » empêchaient le rapprochement. Chacun a compris qu’elle évoquait là l’affaire Erignac.
Et chacun peut légitimement se demander en quoi le lieu d’incarcération des détenus serait lié aux « victimes » au point de bafouer la loi censée être la même pour tous. En quoi le rapprochement de nos frères à Borgu léserait-il la famille Erignac ?
Les « victimes », la loi et les prisonniers politiques !
La réponse se trouve dans une volonté, à plusieurs reprises exprimée au plus haut niveau, d’exercer une vengeance d’état et une pression sur le mouvement national par le maintien d’otages exilés et privés de leurs droits les plus élémentaires (statut DPS , aménagement de peine, libération conditionnelle etc..).
Ces propos constituent une provocation s’inscrivant dans le sillage de ceux du président Macron selon lesquels « certaines causes ne se plaident pas ! ». Les détenus liés à l’affaire Erignac sortent donc de tout droit commun.
À l’opposé de ces propos et procédés indignes, Sulidarità poursuivra son action en faveur d’une véritable solution globale, à la hauteur des enjeux éminemment politiques, de la question nationale corse.
#Libertà , #Amnistia , #SuluzionePulitica !
Associu Sulidarità
8 octobre 2018