Yvan Colonna, 51 ans, qui sera jugé une troisième fois à partir de ce matin, aux assises de Paris, pour l’assassinat du préfet Claude Erignac, a toujours clamé son innocence dans ce meurtre commis en 1998, tout en assumant son passé de militant nationaliste. Lors de son premier procès en 2007, il s’était défini comme un « patriote corse » n’ayant jamais participé à un acte de résistance violente et ayant quitté la lutte pour l’indépendance de l’île en 1989-1990 après la naissance de son fils. Profession, « berger », s’était-il présenté devant ses premiers juges. « Eleveur caprin », avait-il complété deux ans plus tard, à l’ouverture de son procès en appel. Yvan Colonna, condamné par deux fois à perpétuité, avant de voir le verdict cassé pour vice de procédure, aborde ce nouveau procès de manière « toujours aussi combative », bien que portant sur lui le « poids » de huit ans de détention provisoire, selon Me Sollacaro. (source internet)