Des Sartenais étaient à bord du Costa-Concordia. Ils racontent la panique titanesque, l’évacuation apocalyptique au milieu des pleurs et des cris. L’incroyable naufrage, l’inimaginable, ils l’ont vécu.
Vendredi 13 janvier, 20 heures. Sait-on encore quel jour on est à bord du somptueux paquebot de croisière, le Costa-Concordia, qui navigue, pépère, du haut de ces 17 ponts, au large des côtes de la Toscane ? Pas forcément. Car tout est fait à bord du luxueux navire, l’un des plus grands de la flotte Costa, pour répondre aux attentes des passagers.
Quelque 13 bars, 4 piscines, un Spa, un centre de fitness, un casino, un théâtre, un simulateur de F1… Le paquebot de rêve est parti cinq jours plus tôt de Marseille avec à son bord 4 229 passagers, dont plus de 3 200 touristes de 60 nationalités différentes et un millier de membres d’équipage d’origines diverses.
Le nom de la croisière « Douce Méditerranée » sonne bien à l’oreille et promet une semaine de dépaysement, loin des foules et du stress quotidien.« Laissez-vous tenter par des vacances en croisière à bord duCosta-Concordia… pour une expérience inoubliable », disent les brochures et autres sites vendeurs. En partant de Marseille, le circuit proposé entraîne vers les fragrances embaumantes du sud : Barcelone, Palma, Cagliari, Palerme, Civitavecchia… Mais la suite du programme manquera à l’appel.
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