Cela ne leur est jamais arrivé. Ni à la compagnie, ni au commandant Frédéric Trupheme, pas plus qu’au second capitaine Philippe Sillan. Mais le naufrage du Costa Concordia est sur toutes les lèvres. Décryptage
Mer calme dans le port d’Ajaccio. À quai, le cargo mixte de la SNCM, le Jean-Nicoli. Frédéric Trupheme en est le commandant depuis mai 2009. À ses côtés, Philippe Sillan, second capitaine. Ils ont accepté de nous montrer l’envers du décor. En décortiquant un fictif, mais possible, exercice d’évacuation. L’occasion de mieux comprendre, accompagnés par ces deux professionnels, les enjeux d’une sécurité sans faille. Explications.
Tout en haut du navire, au pont 9, le poste de pilotage, appelé la passerelle. « La sécurité commence ici, avec le quart, expliquent le commandant de bord et le second capitaine.Nous avons au minimum, en permanence, un officier et un matelot. Pour nous aider à conduire le bateau, nous disposons d’une veille visuelle. Et d’outils logistiques avec deux systèmes de navigation électronique : une carte maritime indiquant les fonds, les côtes, la position du navire, couplée à un GPS. Nous sommes équipés de trois GPS sur la passerelle. En outre, deux radars donnent l’écho de ce qui est autour. Nous comptons aussi un compas gyroscopique. Sans oublier une carte maritime papier ».
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