(Unità Naziunale – 26 janvier 2018 – 12h35) Les premiers contacts entre les élus de la Corse ( députés, puis président de l’Assemblée et de l’exécutif ) et les divers responsables politiques français se sont soldés par une fin de non-recevoir à toutes les revendications, particulièrement celles concernant les prisonniers politiques.
Aux exigences de rapprochement collectif puis d’ouverture de discussions sur la question de l’amnistie, les représentants français ont répondu mécaniquement par le sempiternel « cas par cas » , se retranchant derrière le tout aussi classique « il n’y a pas de prisonniers politique en France ».
Nos frères incarcérés dans les prisons hexagonales se voient refuser leur transfèrement au motif de leur « dangerosité » ( le statut de DPS ).
Les derniers évènements survenus au Centre Pénitentiaire de Borgu ont illustré la forfaiture des institutions politiques et administratives de l’État français.
Notre peuple reçoit ce « deux poids , deux mesures », comme un affront, une insulte à son intelligence, une atteinte à sa dignité.
Le 3 février prochain à Ajaccio , la majorité territoriale appelle à une grande manifestation pour exiger l’ouverture d’un vrai dialogue autour des revendications démocratiquement exprimées par les Corses.
Sulidarità appelle l’ensemble de nos compatriotes à se mobiliser pour le respect de nos droits et une véritable solution politique qui ne peut exclure la question de nos prisonniers.
« Un site micca soli à mezzu à sti quattru muri « !
Tutt’in carrughju u 3 di ferraghju in Aiacciu !!
Sulidarità