(Unità Naziunale – 16 janvier 2018 – 12h30) Le 10 décembre dernier, les corses ont exprimé très largement et de façon incontestable leur volonté de voir débuter un processus politique global. Ce choix était aussi celui d’un autre avenir et d’un autre développement économique qui devront être maîtrisés par la Corse et sa représentation légitime.
Alors que ce processus débute à peine, Corsica Libera ne peut se satisfaire des positions hésitantes affichées depuis une semaine par différents représentants de l’Etat. Notamment sur la question des prisonniers politiques qui doit être réglée par une loi d’amnistie comme dans tous les pays démocratiques ayant connu un long conflit politique.
Ces hésitations insupportables au niveau politique s’accompagnent d’une démarche administrative préfectorale à laquelle nous tenons à faire connaître notre opposition, et qui voudrait à la hussarde et de façon incompréhensible, raser toutes les installations du bord de mer alors qu’un processus politique est ouvert.
Les paillotiers et restaurateurs sont un pan de l’économie corse, notamment dans le secteur du tourisme, et qui exploitent pour la plupart leurs établissements depuis des années en payant des taxes et des impôts en Corse. L’économie corse est à construire et à planifier en concertation, pour l’heure, avec l’Etat français. Concertation ne signifie pas soumission.
C’est pourquoi, préoccupés par les enjeux environnementaux et dans le cadre d’un véritable développement durable qui n’exclut pas iniquement l’homme de son territoire, CORSICA LIBERA apporte son soutien à ces acteurs économiques, victimes de l’arbitraire et d’un rouleau compresseur administratif étranger aux intérêts de la Corse.
Corsica Libera