(Unità Naziunale – 13h00 – 12 décembre 2017) L’Associu Sulidarità comme une grande majorité du peuple corse a été surprise par la réaction du porte parole du gouvernement Benjamin Griveaux.
« Cette déclaration nous inquiète profondément »
En effet, alors que le gouvernement se dit prêt à dialoguer il ferme la porte aux discussions sur le premier point de l’accord un paese da fà avant même d’avoir rencontré les élus.
Si la position du gouvernement devait rester là même en Janvier, forts de la légitimité conférée par les urnes nous redescendrons par milliers dans la rue afin de faire entendre nos voix.
La question de l’amnistie doit être discutée, la question des prisonniers et recherchés politiques corses doit être réglée pour enraciner la paix.
Associu Sulidarità
« Sur l’amnistie des prisonniers politiques, à l’évidence il faut que les lois de la République soient respectées. Quand il y a eu des crimes, des crimes ont été jugés, des personnes ont été condamnées, la peine doit être réalisée« , a-t-il déclaré.