(Unità Naziunale – 12 décembre 2017 – 12h00) Deux jours à peine et déjà la première d’une longue liste de « fin de non recevoir ». Et de négociations à venir…
« Même 200 000 Corses autonomistes ne pourront jamais faire modifier la Constitution ». 1975 Liber Bou
Benjamin Griveaux, porte parole de Macron a confirmé l’engagement de discussions avec l’Exécutif de Corse dès l’installation de la collectivité unique, comme cela est cependant le cas avec les autres exécutifs régionaux en France.
« Sur l’amnistie des prisonniers politiques, à l’évidence il faut que les lois de la République soient respectées. Quand il y a eu des crimes, des crimes ont été jugés, des personnes ont été condamnées, la peine doit être réalisée« , a-t-il déclaré.
« Il y a évidemment une particularité de la Corse, mais comme il y a des particularités dans d’autres régions. La langue de la République, c’est le Français. En Bretagne, vous avez des écoles Diwan, au Pays basque des indications sur les panneaux en langue basque, et il y a une particularité en Corse, nul ne le nie« . Mais « la langue de la République, c’est le Français« , a insisté Benjamin Griveaux.
Revue de Presse
(Alta Frequenza Jean-Charles Orsucci) (Alta Frequenza) (France 3 Corse) (Corse Net Infos) (RCFM) (Télé Paese) (Corse Matin)
Réactions
Les propos de @BGriveaux confirment que la question des prisonniers politiques ne relève pas d’une quelconque bienveillance de l’Etat.
Seuls un processus institutionnel global pour la #Corse et une mobilisation populaire permettront d’obtenir leurs libérations. pic.twitter.com/VhvdX9cJtL— Aiutu Paisanu (@aiutupaisanu) 12 décembre 2017
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