(Unità Naziunale – 28 novembre 2017 – 12h30) Lors de son meeting et selon Corse Matin, le candidat macroniste aurait déclaré « il n’y a pas de prisonniers politiques en France ». Enfin ça dépend des années.
2011, le sort des prisonniers politiques est abordée à l’Assemblée de Corse par Jean Charles Orsucci
« L’Etat ne reconnait pas aujourd’hui le statut de prisonnier politique. Dans les faits force est de constater qu’une discrimination existe dans le traitement des dossiers liés au transfert des détenus sur l’île. Cette disparité est inadmissible au regard de la législation française et des engagements pris par l’Etat notamment lors de notre visite au Ministère de la justice en septembre 2010, la question soulevée une fois de plus quant au sort de ces détenus mérite toute notre attention car le problème s’il est résolu ouvrira indiscutablement sur notre île la voix de l’apaisement comme le précise d’ailleurs dans son courrier ce militant politique, et dans nul doute un processus qui mènera, espérons le, à l’abandon des armes » (source)
2014, Après le dépôt des armes du FLNC en juin 2014
Il déclare à Corse Net Infos :
– Sur la question des prisonniers politiques ! On sait très bien que Corsica Libera la met au cœur de ses préoccupations. Nous sommes dans un processus de pacification de la Corse. Au moment où le FLNC annonce le dépôt des armes, il est évident que le gouvernement socialiste doit entendre cela et, au moins, respecter la loi en assurant le rapprochement des prisonniers politiques. Cette question doit, aussi, être posée dans un processus qui amènera des gens à sortir de prison. Quand on est socialiste, on n’a pas vocation à mettre les gens en prison, on a vocation à faire en sorte que, dans le cadre d’une juste application de la peine, ils puissent en sortir le plus rapidement possible.
Mais aussi aux Ghjurnate di Corti en 2014 :
Revendiquant clairement son appartenance au PS, le maire de Bonifacio, Jean-Charles Orsucci, membre de l’assemblée territoriale, a exhorté le gouvernement à effectuer « un geste facile » en réponse au « geste fort du Front » (FLNC) en appliquant le droit envers « les prisonniers politiques » corses, notamment en matière de rapprochement.
Février 2015, La Coordination pour un avenir politique organise un débat sur l’Amnistie des prisonniers politiques, des recherchés …
https://www.corsicainfurmazione.org/tag/video-meeting060315/
Jean Charles Orsucci déclarait au meeting du 6 mars 2015 sur l’amnistie « au delà du terme prisonniers politiques, il y a des familles qui sont surement dans la salle aujourd’hui » 4 »
Il déclarait également « il y a quelque chose de fondamental, notamment pour un certain nombre de gens dans cette salle, qui est la question des prisonniers politiques, celle ci peut être réglée au niveau législatif » 5 »
Mai 2015, rencontre avec Mme Taubira, Ministre de la Justice : demande de projet de loi sur l’amnistie des prisonniers politiques corses.
« Je crois que l’entretien a été intéressant, en tout cas la Ministre a bien entendu, nos remarques, nos revendications sur le rapprochement des prisonniers politiques qui était l’essentielle de notre visite à Paris » (source)
Février 2016
Septembre 2016 – Manifestation pour l’Amnistie des Prisonniers Politiques
Plus récemment lors de la manifestation de soutien aux prisonniers politiques en septembre 2016, Le maire de Bonifacio demande au gouvernement de respecter la loi en ce qui concerne le rapprochement des prisonniers politiques et d’écouter le message quasi-unanime de la Corse au sujet de l’amnistie.
Dès le dépot des armes et suite aux Ghjurnate di Corti en 2014, les échanges entre Jean-Martin Mondoloni, Jean-Charles Orsucci et Emmanuelle de Gentili, Pierre Ghjonga et Jean-Baptiste Luccioni ont montré à Jean-Guy Talamoni et François Sargentini qu’un chemin était possible sur un parcours du « faire ensemble ». #TamantaStrada