(Unità Naziunale – 27 novembre 2017 – 12h00) Le Tour des Prisons est passé par Tarascon et Arles au début de la semaine. Nous avons recueilli le témoignage d’Ana Aierra et de Carlos Ezeiza, les parents du prisonnier Asier Ezeiza, à la porte de la prison de Tarascon et celui de Zigor, frère du prisonnier Ibon Goieaskoetxea à Arles.
Le 21 novembre, à Marseille, les représentants de la marche pour les droits des prisonniers ont réalisé un certain nombre de réunions avec différents élus et acteurs politiques et sociaux. Le matin, Émilie Martin de Bagoaz et Zigor Goieaskoetxea, frère d’Ibon, prisonnier à Arles, se sont réunis avec le responsable régional de l’administration pénitentiaire.
Le séjour à Marseille s’est terminé le 22 avec une conférence de presse à la Maison Méditerranéenne des Droits de l’Homme, antenne locale de la LDH.
Le 23 novembre à la prison de Roanne, ce sont un membre de la LDH et les parents de deux prisonnières incarcérées dans cet établissement, Janine Beyrie, mère de Lorentxa Beyrie, et Txelis Moreno, père d’Itziar Moreno, qui se sont exprimés. Le 24 novembre, un rendez-vous a été réalisé avec le responsable pénitentiaire de la région de Lyon. La journée s’est terminée avec une conférence débat au local de la ligue des droits de l’homme de Lyon. Hier 25 novembre, le Tour des Prisons a été à la prison de Uzerche.
Depuis son démarrage le 16 novembre dernier à Mont-de-Marsan, et dans l’objectif de dénoncer la situation des prisonniers basques qui se trouvent dans les prisons françaises et les difficultés que leurs parents et amis rencontrent pour maintenir leurs liens affectifs avec eux, les représentants de la marche ont multiplié les rencontres avec les acteurs politiques et sociaux locaux et les interviews à différents médias.
Ce Tour des Prisons, organisé par Etxerat, Bagoaz et Sare, qui prendra fin le 9 décembre à Paris, passera par 20 prisons et huit grandes villes de l’État français, dans le but de réunir en chemin le plus grand nombre possible de soutiens pour obtenir la libération des prisonniers malades et de ceux qui remplissent les critères de la conditionnelle, ainsi que la fin de l’éloignement aux lourdes conséquences pour les familles et amis des prisonniers.