La France mais aussi l’Allemagne et tous les autres pays de la zone euro qui n’ont pas encore été dégradés le seront bientôt selon plusieurs agences de notation. La France sera probablement dégradée de deux crans. Le choeur des pleureuses s’insurge contre les agences de notation avec autant de logique qu’un malade qui accuserait le thermomètre d’être responsable de la fièvre.
Ce que l’on peut reprocher aux agences de notation, c’est d’avoir mis tant de temps pour ajuster les notes de ces pays qui – sans exception aucune – sont dans l’incapacité de rembourser leur dette sauf à ce que l’on continue à leur faire crédit.
Pour tous les pays d’Europe et pour les Etats-Unis, le montant annuel de l’emprunt est très supérieur au montant annuel des remboursements d’emprunt. Ainsi, la France empruntera en 2011 plus de 130 milliards d’euros et en remboursera environ une trentaine. En 2010, la France a emprunté 180 milliards d’euros dont une trentaine pour rembourser des emprunts antérieurs, le tout pour des recettes fiscales de l’ordre de 250 milliards d’euros.
Reprocher aux agences de notation de ne pas accorder le « AAA » à de tels pays est absurde. A l’inverse avoir maintenu si longtemps une telle notation revient à tromper l’investisseur.
Un récent article du Financial Times analysait l’évolution du taux des emprunts publics grecs et de la notation de ce pays. Il est clair que les marchés ont anticipé considérablement l’évolution de la note. Ce qui prouve deux choses simples : la première, c’est que ce n’est pas la dégradation de la note qui a entraîné un accroissement du coût des emprunts pour la Grèce, la seconde, c’est que les emprunteurs ont, sur la foi de la notation, continué à souscrire des bons du Trésor grec dont le défaut à 50% leur a été ensuite imposé.
S’agissant de la France, chacun a constaté que les taux d’intérêt sur nos emprunts publics ont augmenté considérablement et que la différence de taux (le « spread ») avec l’Allemagne a plus que doublé et même pratiquement quadruplé à un moment donné.
Je ne défends pas les agences de notation. Bien au contraire, elles portent une immense responsabilité dans la crise financière et, en particulier, dans sa première phase, celle des banques, puisqu’elles n’ont jamais ouvert les yeux sur le scandale financier des titrisations en cascades et de la dissimulation de pertes abyssales organisée à travers ce mécanisme.
Alors qu’une abondante littérature économique dénonçait depuis des années ces aberrations, alors que bien des voix autorisées se faisaient entendre pour pointer du doigt ces scandales potentiels (celle de Paul Volcker entre autres), les agences de notation – grassement payées – ont au mieux fait preuve de légèreté ou d’incompétence, au pire de complicité.
Ne leur reprochons pas aujourd’hui de dire, d’ailleurs avec beaucoup de retard, la vérité sur les Etats et les banques.
Ce que l’on peut reprocher aux agences de notation, c’est d’avoir mis tant de temps pour ajuster les notes de ces pays qui – sans exception aucune – sont dans l’incapacité de rembourser leur dette sauf à ce que l’on continue à leur faire crédit.
Pour tous les pays d’Europe et pour les Etats-Unis, le montant annuel de l’emprunt est très supérieur au montant annuel des remboursements d’emprunt. Ainsi, la France empruntera en 2011 plus de 130 milliards d’euros et en remboursera environ une trentaine. En 2010, la France a emprunté 180 milliards d’euros dont une trentaine pour rembourser des emprunts antérieurs, le tout pour des recettes fiscales de l’ordre de 250 milliards d’euros.
Reprocher aux agences de notation de ne pas accorder le « AAA » à de tels pays est absurde. A l’inverse avoir maintenu si longtemps une telle notation revient à tromper l’investisseur.
Un récent article du Financial Times analysait l’évolution du taux des emprunts publics grecs et de la notation de ce pays. Il est clair que les marchés ont anticipé considérablement l’évolution de la note. Ce qui prouve deux choses simples : la première, c’est que ce n’est pas la dégradation de la note qui a entraîné un accroissement du coût des emprunts pour la Grèce, la seconde, c’est que les emprunteurs ont, sur la foi de la notation, continué à souscrire des bons du Trésor grec dont le défaut à 50% leur a été ensuite imposé.
S’agissant de la France, chacun a constaté que les taux d’intérêt sur nos emprunts publics ont augmenté considérablement et que la différence de taux (le « spread ») avec l’Allemagne a plus que doublé et même pratiquement quadruplé à un moment donné.
Je ne défends pas les agences de notation. Bien au contraire, elles portent une immense responsabilité dans la crise financière et, en particulier, dans sa première phase, celle des banques, puisqu’elles n’ont jamais ouvert les yeux sur le scandale financier des titrisations en cascades et de la dissimulation de pertes abyssales organisée à travers ce mécanisme.
Alors qu’une abondante littérature économique dénonçait depuis des années ces aberrations, alors que bien des voix autorisées se faisaient entendre pour pointer du doigt ces scandales potentiels (celle de Paul Volcker entre autres), les agences de notation – grassement payées – ont au mieux fait preuve de légèreté ou d’incompétence, au pire de complicité.
Ne leur reprochons pas aujourd’hui de dire, d’ailleurs avec beaucoup de retard, la vérité sur les Etats et les banques.
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