#Corse – 27 novembre 2011 – Assemblée Générale du PNC : Discours de Jean Christophe Angelini

« Bona sera à tutti !

On arrive au terme d’une journée très chargée. Une journée et aussi quelques semaines puisque cette AG a été précédée par un certain nombre de réunions de régions organisées aux quatre coins de l’île. En ce jour de clôture d’un processus relativement court mais dense et important, je voudrais dire un certain nombre de choses qui me tiennent à cœur. Il serait faux de dire que je n’ai pas l’habitude d’y réfléchir quelques jours auparavant. Certes je viens à vous avec le langage du cœur, sans avoir préparé un discours formaté, mais, à l’image qui a été fait par mes amis et plus généralement à l’image que nous sommes. J’ai voulu procéder de la même manière en m’inspirant d’une part de ce que nous vivons et d’une part de ce que nous sommes au PNC. Et de ce que nous sommes plus particulièrement depuis ce matin tout au long d’une journée riche en échange, dense, particulièrement lourde du point de vue du sens qu’elle a dégagé et je crois des orientations que nous voulons donner et voir partager par l’ensemble, ou en tous les cas par une grande majorité de notre peuple.

Je m’étais promis deux choses. La première c’est de saluer toutes celles et ceux, nombreux, dans un contexte qui n’est pas électoral encore une fois, et plus particulièrement celles et ceux relativement nombreux cette année, qui n’étaient jamais venus à l’Assemblée générale du PNC. De peur d’en oublier quelques uns je n’en citerais aucun. Ou plutôt j’en citerais une, et les autres n’en prendront pas ombrage. Je voudrais citer Majo Cucchi qui incarne ce mouvement avec d’autres nombreux dans cette salle, mais qui à nos côtés lors des dernières élections cantonales de Portivechju nous a permis de remporter une victoire décisive face à Camille de Rocca Serra. C’est sa première AG, et ce que je sais de toutes façons c’est que par cette ouverture, en direction de la société civile et en l’espèce du mouvement associatif, que nous nous enrichissons, et que nous parvenons également à renvoyer à l’ensemble de notre peuple des messages d’espoir, des messages positifs, et en l’occurrence, des messages victorieux. Donc continuons dans cette voie car l’ouverture est garante en tout point et en tout moment de la réussite.

Ceci étant dit, la deuxième chose dont je voulais vous parler, c’était de langue comme je l’ai promis à une question de notre ami Roger. Hè capita chì a lingua corsa ùn si pò micca spiccà da l’ingaggiamentu à u cutidianu di tutt’ognunu, di i nostri militenti, è di tutti quelli chì si ricunòscenu ind’è l’andatura di u partitu. Hè capita dinù ch’ellu ci hè un sforzu d’apertura, ch’ellu ci hè ghjente chì ùn pàrlanu sta lingua ancu selli cèrcanu à difèndela è à prumòvela. D’altri chì sò in d’altre disposizione di spìritu. Fattu ci stà chì duvemu firmà noi aperti nant’à tutti. Ci tocca à generalizà oghje l’usu di a lingua, è aldilà di a lingua, a nostra cultura, ind’è l’inseme di e strutture ma ci vole à sapè chì u bislinguìsimu chè no chjamemu oghje è chè no bramemu di mette in piazza à cort’andà ùn hè mai ch’un primu passu ver un plurilinguìsimu chì permetterà à a lingua corsa d’esse ricunnisciuta nant’à a so terra. Ma in u listessu tempu à i ghjòvani Corsi d’esse in capacità d’ammaistrà ttute e lingue ch’elli ponu ammaistrà fora di u sistema francese chì pruibisce oghje a nostra lingua pròpia nant’à a nostra terra. Dunque ci vole une evuluzione forte ch’hè stata ingaggiata, iè ghjè un scopu forte di u partitu, ma tenimu à mente aprendu nant’à tutti quelli chì ne ùn capìscenu né ùn pàrlanu è bramemu chì dumane elli fùssinu più numarosi à capì è à sparghje a nostra lingua. Et faisons ensemble le pari que demain la langue corse reconnue, officielle à parité avec le français s’insèrera dans un dispositif d’interculturalité et de plurilinguisme qu’aujourd’hui nous ne faisions pas l’exception mais la règle dans tous les pays et dans toutes les régions d’Europe.

Je ne vais pas vous faire un discours enflammé de meeting car nous sommes au terme d’une AG qui a été longue, en fin d’après midi, un grand débat qui a débuté ce matin, il s’agit à presque 18h avec un amphi qui reste copieusement garni dont je sais qu’il transpire d’énergie et de volonté. Gardons deux choses fondamentales dans la tête. Je voudrais en cette occasion vous parler en toute humilité, et sans la moindre prétention, d’infiniment grand et d’infiniment petit. D’infiniment grand parce qu’un monde stable qui connaît les soubresauts du monde mais qui n’est pas soumis aux vicissitudes et aux changements rapides et brutaux que nous connaissons depuis quelques temps, n’est pas un monde qui s’interroge. C’est un monde qui nous appelle à un certain nombre de débats, de revendications, mais c’est un monde qui s’insère dans des cycles qui nous portent benoitement. On a parlé de l’Etat providence, de la construction européenne, de la mondialisation. Ce qui est certain aujourd’hui, c’est que nous assistons, plutôt impuissants et témoins qu’acteurs à un dérèglement sans précédent des questions économiques, budgétaires, énergétiques, environnementales, sociales, et par extension et très naturellement des questions politiques. Je rejoins ce qui a été dit dans la matinée. On ne peut pas déconnecter le sort de la Corse du devenir du monde. Il y a mille raisons de ne pas le faire. Mais parmi celles-ci je voudrais en dégager une. Et je vous parlerais de pragmatisme dont je ferais étalage. C’est une raison financière, économique et budgétaire. Nous ne pouvons plus nous exonérer de penser la Corse, dans l’Europe, dans la Méditerranée, dans le monde, car aujourd’hui les cadres contraints dans lesquels nous évoluons appellent des réponses qui sont très naturellement de nature de plus en plus décentralisée. Nous disions ce matin que l’autonomie, qui était il y a une génération de cela un choix tout à fait improbable, presqu’inconcevable, apparait non seulement comme étant majoritairement porté par notre peuple qui a dit et à de maintes reprises de façon très large, au-delà des nationalistes, au-delà des autonomistes, qui en a partagé les termes, les analyses et l’objectif. Mais elle a tendance aussi, pour des raisons de sources de financement, pour des raisons qui doivent nous porter à continuer à croire en l’action publique, elle s’impose de plus en plus.

Qui peut croire lorsqu’on écoute François nous parler d’Etats qui aujourd’hui donnent à leurs régions «respectives» des attributs qui ici relèvent du régalien, qui peut penser lorsqu’on se tourne partout, du nord au sud, et que l’on voit les évolutions de l’Europe et du monde, certes économiques sur fond de crise sans précédent, crise systémique, mais également lorsqu’on voit l’évolution des nationalismes et des autonomismes, que la situation ici peut rester sur un temps long en l’état. Il ne peut pas en être ainsi. Et par extension, je vous invite à faire preuve d’anticipation. Comprenez bien que le monde ancien, dont nous avons hérité, que nous avons même contribué à certains égards à faire vivre et à faire évoluer, a vécu. Il est fini avec ce siècle. Le siècle nouveau, le monde qui s’ouvre, sont des mondes aujourd’hui où les questions marginales il y a encore une génération deviennent des questions centrales.

Qui se préoccupait de sortie du nucléaire ou d’écologie il y a encore trente ou quarante ans, lorsque le productivisme était la règle ? Qui se préoccupait des transitions énergétiques lorsque les énergies renouvelables, il ya encore une décennie ou deux, en France en tous les cas, et en Corse aussi, étaient considérées comme non fiables, non pérennes, comme sources de désagréments plus importants encore que ceux générés par les énergies fatales Qui se souvient qu’il y a encore quelques années, nous ne préoccupions jamais de savoir si nos communes, nos intercommunalités, notre assemblée de Corse étaient en mesure de financer notre train de vie commun ? De financer l’action publique, celle qui permet aux jeunes et aux moins jeunes de vivre décemment du niveau d’investissement d’une collectivité donnée. Or aujourd’hui je vous le dis, avec solennité, rien ne permet d’affirmer, plus rien, qu’à l’horizon fin de mandature, notre collectivité, à l’instar de l’Etat dont parle François Fillon, ne sera pas en situation de banqueroute, de récession, employons des termes durs et comparables à ceux entendus ailleurs, de faillite !

Mais pour une raison simple, c’est que cette collectivité qui est la nôtre, ne s’est jamais penchée avec sérieux sur notre capacité collective à générer nos ressources propres. Le chantier fiscal reste en l’état. Le chantier du PEI, dont il avait été dit tout au long de la campagne électorale qu’il ferait l’objet de renégociations, de discussions pied à pied avec Bercy et avec l’Etat, reste globalement en l’état. On est loin, très loin, trop loin du rattrapage historique. On est péniblement aujourd’hui dans un super contrat de plan qui ne dit pas son nom. Et au travers d’un programme exceptionnel qui devait nous aider à rattraper deux siècles de retard infrastructurels, et bien nous finançons, des adductions d’eau, de l’assainissement, un peu de réhabilitation par ci, un peu de routes par là. Nous mettons en œuvre des programmes qui ailleurs qu’ici, et je parle de la France et de l’Europe, auraient été planifiés et conçus à l’aune des programmes classiques. Donc il n’y a pas de rattrapage infrastructurel. Il n’y a pas de rattrapage historique. Par contre, il y a une situation de crise qui nous oblige littéralement, au sens premier du terme, à envisager, dans les quelques années qui restent, une solution politique globale, qui intègre d’une part la question de l’autonomie, dont on a dit à quel point elle était déterminante et centrale pour beaucoup d’entre nous, et d’autre part ce projet de société. Mais depuis des années, des décennies que nous parlons d’autonomie et de «projet de société», qu’est ce qui aujourd’hui, radicalement, peut changer ? parce qu’après tout, on en parlait, on a des militants anciens, engagés depuis longtemps qui ont une vraie expérience du combat, qui nous ont dit mais oramai, sò trenta, quaranta, quasi cinquant’anni qu’on monte aux AG, qu’on pose des questions…

Aujourd’hui une chose peut changer. C’est que nous sommes peut-être à quelques mois ou quelques années à peine d’arriver aux responsabilités ou d’une accession au pouvoir. L’élément déterminant, celui qui nous fait changer aussi de paradigme et de vision de la Corse, c’est celui-là.

Alors vous parlant de l’infiniment grand, de l’état d’un monde dans les termes et analyses qui me paraissent à tout le moins des termes particulièrement simples. Ce n’est ni le temps ni le lieu pour que nous nous livrions à de grandes analyses de fond, je ne peux pas ne pas vous parler de l’infiniment petit. Notre pays, et à l’intérieur de ce pays, le PNC. Le PNC, avec ses difficultés, ses joies, ses revers, ses succès, reste la meilleure garantie que nous ayons collectivement de hisser le niveau de responsabilité, de crédibilité, d’autorité, de représentativité de Femu a Corsica, mais également le vecteur le plus sûr pour échanger, pour travailler, pour se battre, pour être aux côtés de tous ceux qui souffrent, qui connaissent des difficultés. Et je vous l’ai dit, si nous continuons fermement, mais dans un esprit d’ouverture, dans une volonté constante de partage, de main tendue, oui, les échéances qui viennent marqueront ce virage historique, et nous porterons collectivement vers la prise de responsabilité.

Soyez en convaincus et pour cela, point d’AG, point de messages, point d’incantation qui pourrait tourner au vœux pieu. Une volonté constante, du travail, centré pleinement et ce sont deux ou trois éléments de réforme que je soumets au débat ce soir au plan de ma dernière allocution du jour. Territorialiser réellement, oui, nous ne pouvons pas nous contenter, pour la plupart d’entre nous, pour l’essentiel des militants, qu’une fois par an à l’occasion d’une AG. Nous devons, dans nos régions respectives, dans nos territoires privilégiés, prendre le temps de nous rencontrer, de parler, d’échanger, de travailler. Nous devons également dans le cadre de la communication optimisée que certains militants appelaient de leurs vœux, développer un véritable travail car nous souffrons aujourd’hui moins de ce que nous faisons, que de notre incapacité à le faire savoir à l’ensemble du peuple. Une de nos militants me disait récemment, mais cette affaire des routes, 120M d’euros investis, qui l’a su ? Qui a su que la collectivité est venue au secours de départements en difficulté et notamment du département de la Haute-Corse. Trop peu de gens manifestement. Donc il y a beaucoup à faire pour que nous optimisions notre communication.

Et enfin, dès lors que nous avons territorialisé, dès lors que nous aurons gagné en efficacité, interne, à l’endroit de nos militants et sympathisants, comme externe, à l’endroit de l’ensemble des Corses, nous devons aussi gagner en structuration. On nous montre souvent du doigt, quelqu’un le disait ce matin, en disant le parti de militants, la vérité révélée, les doctrinaires, ceux qui vont en rang d’oignons aux réunions hebdomadaires, mensuelles ou annuelles, il n’y a rien de plus faux. Mais en même temps, quand bien même serait-ce le cas, faudrait-il se plaindre de l’apport décisif de notre parti politique au combat du peuple corse ? Faut-il se plaindre du fait que ce sont nos structures qui ont permis à François Alfonsi entre autres mérites, de devenir député européen ? Faut-il se plaindre du fait que ce soient nos militants et nos sympathisants qui aient porté dans une très large part les campagnes passées, et notamment celle de Femu a Corsica ? Faut-il se plaindre du fait que ce sont nos moyens qui nous ont permis de reconquérir des territoires institutionnels, pour certains perdus de vue depuis longtemps, je pense au parlement européen, et pour d’autres, occupé par notre amis Paul Jo, mais sur lesquels le PNC en tant que structure n’avait pas eu l’occasion de s’investir, je pense aux départements et au Conseil général. Il n’y a pas d’action politique sans structure. Il n’y a pas d’efficacité sans moyens.

Alors certes, Femu a Corsica dans ses contours de coalition plus informelle, plus souple, plus flexible, moins subordonnée aux contraintes d’une organisation politique comme la nôtre, a sa raison d’être. Elle a ses militants, ses sympathisants, et elle a surtout un électorat tout à fait conséquent. Je vous le dis tranquillement, de la même façon et avec la même force que je vous appelle à ne renoncer à rien concernant vos engagements, votre vie, vos parcours au sein du PNC, n’opposons pas le PNC à Femu a Corsica. N’opposons pas le PNC à la Chjama ou à Inseme pè a Corsica. Disons nous au contraire, qu’en dépit des difficultés, que je sais nombreuses, qu’en dépit des problèmes, des frustrations, ce que notre peuple attend de nous, c’est que nous soyons unis, et nous n’avons pas le droit, demain, le débat n’est pas posé, mais quand même, d’offrir alors même que nous sommes peut-être au seuil d’un basculement historique, un visage de désunion, de conflit de personnes ou même d’affrontements. Sachons accepter la main tendue, tendons la nôtre, et en premier lieu à nos partenaires, à ceux qui, à l’Assemblée de Corse, comme sur l’ensemble des terrains, sont au quotidien engagés à partir d’idées, de valeurs, de moyens et d’objectifs trop largement partagés pour que nous ne continuions pas ainsi.

Ceci je vous le dis car je suis, grâce à vous et à votre service, secrétaire national du PNC depuis sa création. Ce qui est certain, avec d’autres nombreux ici, je prends le pouls, j’écoute. Et je sais les remontées de territoires. Je sais les difficultés auxquelles les uns ou les autres nous pouvons ponctuellement ou plus durablement être soumis. Mais je sais aussi qu’au bout du parcours, tous les problèmes, tous les succès, tous les ennuis, toutes les forces, toutes les unions, déboucheront sur quelque chose qui transcendera et dépassera largement la part d’ombre que nous avons pu vivre pour nous porter vers cette autonomie et ce début de souveraineté. Alors oui, continuons dans la voie du PNC, oui, continuons et disons nous une chose, c’est qu’en cette année 2012, nous avons des débats à conclure, notamment le débat sur les présidentielles, mais nous avons aussi des échéances à affronter, je veux parler d’abord des législatives.

Il va de soi qu’un parti, qu’une coalition comme la nôtre, qui ont fédéré près de 40.000 électeurs il y a deux ans ne peuvent pas s’exonérer d’une participation active aux prochaines législatives. Nous le devons aux Corses qui croient en nous. Là aussi le temps est venu de mettre un terme aux atermoiements, aux difficultés de réglage, aux problèmes internes. Nous devons très vite renvoyer un signal, dire qui sont nos candidats, autour de quel programme ils s’engagent et porter au plus haut, dans le cadre des consultations de juin 2012, la voix de Femu a Corsica, la voix du peuple corse. Je suis persuadé cette fois-ci, que nous sommes capables de résultats encore jamais atteints. L’avenir nous dira comment ils s’écriront, comment nous parviendront ou pas à les atteindre, ce qui est sûr c’est que les conjonctures politiques, les contextes ont évolué de telles façons qu’ils nous offrent aujourd’hui, sur fond de crise, c’est vrai, des opportunités que nous n’avons peut-être jamais rencontrées dans notre histoire contemporaine. Je ne voudrais pas être beaucoup plus long.

La feuille de route et le discours de synthèse sont simples, nous sommes aujourd’hui, en cette fin d’année, à quelques jours ou semaines d’un repos bien mérité, d’autant que cette préparation d’AG nous a quand même investis beaucoup les uns ou les autres. Nous aurons en tant qu’élus, dans le courant du mois de décembre, des débats fondamentaux que je vous invite à suivre et à alimenter, notamment le débat d’orientation budgétaire. Et nous aurons dans la foulée, dès les mois de janvier-février des débats tout aussi capitaux, mais aussi nos efforts à poursuivre en terme de structuration, d’organisation, de communication, mais également de développement de l’offre Femu a Corsica. Dès février ou mars, nos candidats connus, nous devons nous engager activement sur le terrain des législatives. Appréhendant, dans une période intermédiaire, la question des présidentielles. Et peut-être qu’à l’été 2012, préparant ce qui sera le dixième anniversaire de notre parti politique, nous serons confrontés, indépendamment de la situation du monde, à une situation insulaire radicalement transformée. Et dont nous espérons toutes et tous qu’elle sera la situation qui nous portera collectivement vers cette prise de responsabilités à l’horizon 2014, et pourquoi pas en 2016 puisque comme vous le savez le calendrier électoral aujourd’hui reste soumis à bien des aléas et notamment aux élections de mai et de juin prochain.

Alors du travail, de l’énergie, cette implication constante au sein du PNC. Ce mouvement qui nous engage aujourd’hui. Je veux saluer naturellement au moment où nous clôturons nos débats toutes celles et ceux qui nombreux ont fait le déplacement jusqu’à Corti. Nous vous appelons à vous mobiliser nombreux, d’autant que nous connaîtrons au moment du 10ème anniversaire du PNC une AG élective. Il nous faudra inventer un format nouveau. On ne peut pas fêter pareil anniversaire dans des conditions classiques et nous renouvellerons vous l’avez compris l’ensemble de nos instances, Exécutif et Cunsigliu. Peut-être que le temps est venu aussi de renouveler plus largement que nous l’avons fait nos instances et d’ouvrir à d’autres, femmes et hommes, issus du PNC, comme du mouvement associatif, syndical, culturel, de la société civile, des postes de responsabilités.

Ce parti est le vôtre. Il est à votre service. Nous vous appelons à l’investir, à le renforcer, à continuer à vous y battre. Développons le ensemble. Développons parallèlement l’offre Femu a Corsica. Territorialisons, communiquons, battons nous, les enjeux ne manquent pas. Et vous verrez qu’en 2014 ou en 2016, comme l’a dit le président de PNC Ghjuventù, et nous pouvons être fier de chacune et de chacun de nos jeunes militants, nous écrirons peut-être dans un contexte aujourd’hui dramatique, bouleversant, parce qu’en proie, vous le savez, à bien des vicissitudes, et bien malgré tout à donner l’optimisme, à donner l’espoir, à rendre la force au peuple qui trop souvent en manque et vous verrez qu’ensemble nous écrirons l’une des plus belles pages de notre histoire collective. C’est à cela que je vous invite.

Evviva u pòpulu corsu, Evviva Femu a Corsica, Evviva a Nazione Corsa, Evviva u Partitu di a Nazione Corsa! Vi ringraziu è à prestu !!!

 

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