Laurent Croce, le patron des socialistes de Haute-Corse, ne mâche pas ses mots et déplore l’absence de primaires au niveau local pour désigner les candidats PS-PRG aux prochaines élections législatives. Il se confie en exclusivité à Corse-Matin. En Haute-Corse, les socialistes sont un peu à l’image d’un bateau qui vient d’essuyer une tempête en pleine mer. Contraints à l’inventaire des dégâts et des réparations, avant même de pouvoir larguer de nouveau les amarres. Pour l’instant, Laurent Croce, premier secrétaire de la fédération du PS de Haute-Corse, affirme que son principal objectif est l’élection présidentielle du printemps 2012.
Toutefois, à l’ombre de cette ambition, se dissimule une réelle déception qui ne sera pas sans conséquences sur les prochaines échéances.
Vous aviez misé sur Martine Aubry lors des primaires citoyennes. Des regrets ?
Au départ, nous soutenions Dominique Strauss-Kahn. Puis Martine Aubry a été obligée d’aller au combat en tant que première secrétaire du Parti socialiste. Elle a su rassembler notre parti et nous l’avons donc soutenue tout naturellement.
Ce choix est-il responsable de l’éviction de votre fille, Emmanuelle De Gentili, dans la course aux prochaines élections législatives ?
J’ai reçu une lettre en juillet dernier dans laquelle les instances nationales du PS réaffirment qu’il y aura parité (donc une femme) dans la première circonscription de Haute-Corse. Résultat : rien n’a été respecté et les socialistes ont même été rayés de la carte puisque le PS n’est présent dans aucune des quatre circonscriptions de Corse.
Source et suite de l’interview
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